Les vigiles étant déjà partis, les ouvriers de NGE ont d’abord réagi avec stress et violence en forçant physiquement l’accès pour rentrer sur le chantier. Une voiture de police municipale est passée sans s’arrêter.
L’entreprise de "transplantation" est ensuite arrivée et a accepté de manière très conciliante le blocage de ses engins. Le chef a été malgré tout énervé de trouver le pneu du camion crevé...
Après une demi-heure de travail des ouvriers de NGE au sein du chantier, avec une présence accrue des opposant.e.s à l’extérieur, les ouvriers ont stoppé le travail. Le dialogue s’est renoué tranquillement à travers le portail, du café a été apporté aux ouvriers.
Ils ont exprimé leurs regrets suite aux heurts qui ont eu lieu et ont temoigné de leur ras-le-bol de travailler dans ces conditions oppressantes. Deux constats communs : personne n’a de raison d’en vouloir aux autres, et les (ir)responsables de cette situation regrettée par tous sont bien loin d’ici.
Deux camions de police et 6 "baqueux" sont arrivés vers 8h30 et l’entrée du chantier a été dégagée sans heurts.
Un constat policier a été signé par le chef de chantier puis les ouvriers ont tous quitté le chantier. Ils ont été chaleureusement applaudis et félicités ("Bravo les gars !", "Bon weekend !"), répondant par des sourires en coin.
La Plaine lâche rien !
Extrait de la page facebook La coupe est Plaine.