A Marseille, ces dernières semaines, les manifestations ont débordé les cadres autorisés et ont déambulé plusieurs fois de façon sauvage, ont ciblé directement les sièges du Parti Socialiste, du Medef et de la CFDT, bloqué l’autoroute et le trafic dans les rues marseillaises et bouleversé le quotidien.
Ce 28 avril, la manifestation sera l’occasion d’expérimenter de nouvelles formes d’actions et un nouveau dynamisme, pour que le mouvement prenne une nouvelle ampleur et connaisse un nouveau souffle. Les manifestations sauvages ne sous suffisent plus : nous voulons plus.
Parce que nous en avons gros. Parce que nous sommes déterminé-e-s. Parce que nous savons que ce 28 avril est une date essentielle pour la continuité du mouvement, et que nous ne voulons pas laisser passer cette occasion de porter des luttes fortes dans la rue, ensemble. Pour que le printemps 2016 devienne Le Printemps 2016.
Pour la fin de l’autoritarisme et du capitalisme, dont la loi El Khomri et la répression ne sont qu’une expression. Pour la lutte et pour la solidarité. Pour que cette journée marque les mémoires.
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