Décaler le regard sur la dépression du vécu personnel à une échelle collective nous permet de trouver quelques pistes de réflexion pour appréhender ce sujet et y trouver, peut-être, quelques moyens pour s’en saisir.
Comment prendre en charge collectivement une personne déprimée ? Comment se prendre en charge en tant que personne déprimée dans un collectif ? Comment gérer le rapport à la prise de médicaments antidépresseurs ou antianxiolitiques, souvent tabous, souvent salvateurs. Comment avoir un discours anticapitaliste sur l’industrie pharmaceutique et la (sur)médicalisation des maladies mentales pour autant ne pas culpabiliser à l’échelle individuelle le recours aux médicaments ?
Comment penser la dépression à l’échelle sociétale ? Quels liens entre dépression et le capitalisme destructif qui cadre nos vies ? Comment ne pas être déprimé·e·s quand il est « plus facile d’imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme ». La dépression, peut-on la conscientiser et vivre comme véritable expérience collective, la transformer en source de colère et d’émancipation commune ?
Des féministes, collectifs de personnes concernées, philosophes anticapitalistes et tout un tas d’autres personnes se sont intéressées à ces questions et nous nous réjouissons de recevoir vos contributions pour ce thème du mois de… janvier !
Tous les articles publiés dans ce cadre seront recensés dans cet article !
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