Les fachos de l’Action Française continuent de se victimiser

Un communiqué de l’Action Antifasciste Marseille revient sur les geigneries des fafs de la rue Navarin suite au ras-le-bol généralisé que les habitants du quartiers expriment à leurs égards.

Grande était notre surprise ce matin en découvrant le communiqué de L’Action Française concernant les événements d’hier soir.

L’AF nous raconte une histoire destinée à leur public internet.
Ils accusent ouvertement l’Action Antifasciste de les avoir attaqué. Cela relève d’une stratégie simpliste : l’AF essaie de faire croire que leurs problèmes se limitent à notre groupe. Leur but est d’éloigner les lecteurs de la réalité. En effet, le grand problème de l’AF est leur présence dans un quartier connu pour son ouverture d’esprit et sa tolérance, qui les rejette simplement. Leurs voisins ont lancé une pétition pour la fermeture de leur local et de nombreux riverains regardent d’un mauvais œil leur présence.
Les évènements d’hier soir ne seraient-ils pas simplement un retour de bâton après les parades de ces derniers dans la rue, casqués et armés ? Ou après les multiples agressions contre des militants, habitants, passants, tête de migrants ?

Leur discours schizophrène, qui passe de l’intimidation à la victimisation, nous surprend. Si nous suivons leurs vidéos et leurs visuels, l’Action Française joue sur une identité de clan violent, qui se défend et s’impose grâce à leurs casques, leurs gazeuses et leurs matraques. Dans leur communiqué, ils se placent automatiquement en tant que victimes et crient à la démocratie en demandant indirectement la protection policière. D’ailleurs, plusieurs plaintes ont été déposés de leur coté suite à différentes histoires.
Nous vous invitons à lire leur pamphlet stratégique dictant leur ligne de conduite envers leur entourage et les médias publié sur Marseille Infos Autonomes :

L’Action Antifasciste Marseille constate que :

  • L’Action Française Provence n’existe qu’à travers les réseaux sociaux et internet, selon les dires de leur porte-parole national (France 3). Leurs actions se limitent à de l’agitation propagande pour faire parler d’eux et recruter sans aucune perspective concrète. Une sorte de mauvaise copie des identitaires. D’ailleurs, quelles suites donnent-ils à leurs vidéos de propagande sur des sujets qui leur tiennent à cœur ? Il suffit de regarder qui relaie ou like leurs posts pour se rendre comptes qu’ils sont enfermés dans un entre-soi consanguin. En deux ans d’existence, nous les défions de fournir un exemple de soutien ou de solidarité sur les luttes sociales, les précaires ou les habitants du quartier. D’ailleurs, concernant la gentrification du quartier, ils se positionnent dans le camp de la Mairie.
  • Leur local de la rue Navarin n’existe que grâce à une protection policière ou un service d’ordre armé et leurs communiqués et visuels sont souvent destinés aux autorités, afin qu’ils les protègent ou qu’ils répriment leurs opposants, quelque soit leur nature. Sur la fameuse photo de leur dernière réunion, nous pouvons voir leurs militants privatiser l’espace publique grâce aux forces de l’ordre, qui bloquaient l’accès de la rue aux habitants. Les présents venaient de Paris, Evry, Grenoble, ainsi que d’autres groupuscules d’extrême droite.
  • L’Action Française rejette l’appellation de fasciste ou d’extrême droite, nous trouvons pourtant sur leurs photos : des membres nazis du Blood and honour, des guignols du Parti de la France ou des fasciste italiens de Casapound.

L’ Action Antifasciste Marseille ne se positionne pas en temps qu’avant-garde qui montre le chemin ou la manière de lutter face à l’Action Française.
Nous pensons que la réponse se doit d’être collective et portée par les habitants du quartiers. Toutes nos actions vont dans ce sens-là. Nous appellerons prochainement à une réunion, afin de discuter des stratégies ou des réponses à avoir face à l’installation de la haine et du rejet de l’autre dans notre quartier.

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