Derrière la vitrine luxueuse de l’hôtel se cachent les pratiques sociales douteuses des sous-traitants et des conditions de travail d’un autre âge. Depusi la reprise du chantier, il y a 3 mois, les salarié.e.s dénoncent les pointages irréguliers, les nombreuses heures impayées, les retenues sur salaires ou le non-versement intégral des primes.
La direction d’ELIOR refuse toujours de négocier avec la CNT-Solidarité Ouvrière, l’organisation syndicale des grèvistes ! La seule réponse est la criminalisatiob ! Malgré le rejet par la justice de la demande du sous-traitant de faire expulser le piquet de grève, la Police cherche par tous les moyens à intimider les grévistes et leurs soutiens qui sont harcelés quotidiennement (controles d’identité, menaces, cordon policier devant l’hôtel, convocation au commissariat...)
Cette lutte est exemplaire pour le respect des droits des travailleuses et travailleurs et des salaires dignes, contre l’exploitation de ces internationales. NH Hôtel c’est 1623 millions d’euros de chiffre d’affaire en 2018. ELIOR c’est 6694 millions d’euros de chiffre d’affaire en 2018 !
Ils peuvent satisfaire les revendications des grévistes : paiement de toutes les heures de travail non-payées ; versement des indemnités repas et transport ; remboursement des retenues sur salaires abusives ; versement d’une prime exeptionelle en compensation du préjudice ; augmentation des qualifications dans la grille de salaire conventionelle ; majoration du dimanche à 50% ; 13ème mois ; organisation du travail respecteueusement à la vie privée.
Le groupe NH doit prendre ses responsabilités et ne plus se cacher derrière ses sous-traitants. C’est le travail des femmes de chambre et équipiers-ères, coeur de métier de l’hôtellerie, qui remplit vos caisses, il est temps que le fruit de leur travail leur revienne !
Le système d’exploitation de la sous-traitance ça suffit !
Nous répondons par la solidarité active et financière !
La CNT Solidarité Ouvrière appelle à poursuivre largement le sotien à cette lutte exeplaire.
RDV chaque matin à partir de 09h30, pour un piquet de grève festif devant l’hôtel (Angle de la rue de la République et du BD des Dames)