Près de 400 personnes ont défilé à Nantes dans le cadre de la semaine de résistances. La banderole de tête, ornée de l’oiseau du dessin-animé "le roi et l’oiseau", appelait à la résistance contre les états d’urgence, tout en mentionnant Kobané au Kurdistan, Ferguson aux Etats-Unis, et Notre-Dame-des-Landes en France.
330 policiers devaient empêcher l’accès à certaines zones mais ils ne purent empêcher la refonte graphique des façades de certains bâtiments publics, de banques, agences immobilières et locaux du PS se trouvant sur le chemin de la manifestation.
A coups d’extincteurs, de bouteilles et d’oeufs remplis de peinture, des manifestants vêtus de noir, casqués, et avec des masques à gaz pour certains, ont pu s’adonner à la peinture et au graffiti politique sur les murs de la ville.
Les policiers ont fait usage de plusieurs grenades de gaz lacrymogène suite à des jets de projectiles, mais le cortège a continué son parcours malgré le gaz qui séparait momentanément la manif’ en deux. Les boucliers portés par les manifestants formaient alors un mur destiné à protéger les manifestants de tirs policiers de flashball et LBD-40.
Les policiers ont tenté de resserrer la pression autour du cortège dans les petites rues du centre, mais sans succès. La BAC a même pris peur quand elle s’est trouvée sur l’itinéraire des manifestants.
Sans blessés ni arrêtés, la manifestation s’est dispersée aux Nefs, autour de bières à 1 euro.