A Benoît Payan, Maire de Marseille
A Audrey Garino, élue en charge des affaires sociales, de la solidarité, de la lutte contre la pauvreté et de lʼégalité des droits
A David Jame, Chargé de Mission à la Lutte contre l’Exclusion et pour l’Égalité des Droits
Une première lettre qui expose notre situation et nos revendications vous a été adressée. Nous vous y demandons notamment de nous ouvrir un bâtiment, en l’absence d’actions concrètes de la Préfecture, vous donnant ainsi la possibilité d’honorer l’appellation que vous vous êtes donnés de ville accueillante. Monsieur Coppola, adjoint à la culture, nous a assuré la faire remonter après qu’elle lui ait été remise en main propre. Nous lui avons également demandé de dire à Madame Garino de venir nous rencontrer à La Criée occupée, où nous logeons actuellement, faute de mieux. Madame Garino, élue en charge des affaires sociales, de la solidarité, de la lutte contre la pauvreté et de lʼégalité des droits. Lundi, un mail lui a été envoyé personnellement.
Nous n’avons à ce jour reçu aucune réponse de votre part.
Ni Monsieur le Maire, ni Madame Garino n’ont daigné se déplacer pour nous rencontrer.
Le jour de notre expulsion de la Porte d’Aix, Benoît Payan est sorti d’une réunion avec la Préfecture annonçant un engagement de relogement. Depuis, même une réponse aux mails ne nous a pas été accordée.
Nous vous demandons par cette dernière lettre de nous considérer en nous apportant une réponse.
Nous vous le rappelons : l’occupation de la Criée n’est pas un lieu de vie pérenne qui nous apporte une intimité propre et nous refusons les solutions de relogement individuel.
Sans réponse de votre part, nous nous verrons obligés de trouver des solutions par nos propres moyens afin d’éviter de retourner à la rue.
Dans l’attente urgente d’une réponse de votre part,
Les anciens de la Porte d’Aix