ORA E SEMPRE RESISTENZA

Assemblée populaire, musique, expo et pasta antifascista

Le 25 avril nous célébrons la résistance contre le nazi-fascisme en Italie. Cette année c’est le 80ème anniversaire de la libération et, aujourd’hui plus que jamais, nous ressentons la nécessité de nous réunir à cette date symbolique. Notre intention est celle de faire une assemblée populaire qui soit dans l’action et dans l’échange afin de contraster l’institutionnalisation de cette date, qui la teinte d’une dimension liturgique et banale.

Ce vendredi 25 avril 2025, nous invitons tout le monde à nous rejoindre au Manifesten pour une soirée de rencontre, réflexion partagée, musique et expositions sur le thème des résistances antifascistes.
Face à la prise de pouvoir de l’extrême droite et son capitalisme déchaîné, nos vies sont perpétuellement bouleversées.
Nous appelons toutes les communautés et âmes antifascistes et solidaires à imaginer, visibiliser et partager toutes formes de résistance contre les droites de rupture, qui engendrent toutes sortes d’injustices sociales.

Nous assistons à l’évolution des discours de l’extrême droite qui s’approprie des revendications des communautés marginalisées et des mouvements libertaires ; nous pensons à l’instrumentalisation des instances transfeministes, antiracistes, anticolonialistes, anticapitalistes, LGBTQIA+, pour promouvoir les groupes d’extrême droite.
La racine commune des systèmes d’oppression (patriarcat, fascisme, capitalisme, colonialisme, militarisme) demande l’union de toutes nos formes de résistances.

En particulier, par le prisme des prisons, nous voulons mettre en évidence le paradoxe qui ronge notre société : d’un côté la répression qui s’abat sur les voix antisystèmes et les classes marginalisées et opprimées, de l’autre côté l’impunité systémique des classes dominantes.

Au cours de la soirée, il y aura des interventions des mouvements en soutien à Gino et aux inculpé.e.s de Budapest, et des detenu.e.s politiques de la prison israélienne de Damon.

Si le 9 avril la cour d’appel de Paris a refusé l’extradition de notre camarade Gino vers la Hongrie (et nous nous en réjouissons), la solidarité envers Maja, qui portait des chaines lors de son procès à Budapest le 21 février, et envers les autres inculpé.e.s doit continuer à constituer une offensive à la répression que nous subissons.

Pour ne pas oublier la joie dans la dissidence, la soirée continuera avec de la musique en clés féministe anticoloniale, une expo et une pasta délicieusement antifasciste à prix libre.

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