Le rassemblement devant la préfecture à Marseille a regroupé plusieurs milliers de personnes.
L’ambiance paisible à rapidement laissé place à une colère légitime.
Cette colère s’est manifestée par la casse des vitrines d’enseignes mondialisées, de banques, et l’allumage de feux de poubelles tout au long du parcours. La foule des manifestant.es a dans sa grande majorité laissé ces manifestations de colère se produire tandis que des chants anti-réforme, pro-grève et anticapitalistes étaient scandés.
La police n’a bien évidemment pas pris la peine de faire cesser les dégradations mais a préféré gazer massivement tout les manifestant.es dans une rue assez étroite ce qui a failli provoquer un mouvement de panique. L’action violente de la police a contribué bien davantage que les "dégradations" a faire rentrer chez eux une partie des manifestant.es, ce qui bien entendu n’est pas involontaire.
Un événement assez préoccupant à eu lieu devant l’entrée du Medef, une partie du Service d’Ordre de la CGT a attaqué violemment des manifestants qui s’en prenait au rideau métallique du Medef.
Si la CGT peut représenter en fonction des secteurs une organisation déterminée, elle n’a en aucun cas la légitimité de s’attaquer à des manifestants qui souhaitent eux aussi exprimer leur colère en s’en prenant aux lieux symbolique du pouvoir.
Ce type d’action doit être clairement condamné par les "responsables" de la CGT et leur base. Il n’est pas envisageable qu’en plus de subir la répression policière les personnes les plus engagées la subissent aussi de la part de ceux qui soutiennent une même cause.
Le Service d’Ordre de la CGT protège le MEDEF a coups de bâtons
Ce 16 mars, matraquage, tabassage au sol, voilà ce que la direction de la CGT marseillaise a à dire à celles et ceux qui entendent veritablement porter des coups aux responsables du desastre anthropologique qu’est (...)