De multiples révoltes ont rythmé les derniers mois. Comme bien souvent, et sans nous étonner, il arrive que l’Etat, par le biais du duo police-justice, s’affaire à traquer des coupables, à présenter des actes précis à travers le seul prisme du code pénal et à nous en dérober le sens subversif que nous y mettions, à enfermer et isoler les uns et à effrayer les autres. Que l’on pense par exemple à l’histoire de la voiture de flics brûlée à Paris le 18 mai dans laquelle plusieurs inculpé-e-s sont aujourd’hui incarcérés ou sous contrôle judiciaire ; à cette belle manifestation sauvage du 14 avril, pour laquelle l’anarchiste Damien Camélio purge depuis décembre une peine de 10 mois de prison ; aux émeutes qui ont suivi l’assassinat d’Adama Traoré cet été et aux inculpations et incarcérations qui continuent de tomber...
Si l’objectif de ces phases répressives pour l’Etat est fondamentalement de châtier les "mauvais sujets" et de prévenir les insubordinations futures, elles posent de nouveaux défis (en premier lieu le défi de la solidarité) à ceux et celles qui ont fait vivre ces moments de lutte et qui sont déterminés à continuer. Nous discuterons du contexte répressif, de révolte et de solidarité avec des compagnons anarchistes de la région parisienne. L’argent recueilli dans la soirée servira à assurer à Damien les frais de sa détention.
Damien Camelio à nouveau enfermé !
Mise à jour : Damien a été condamné ce 19 janvier à dix mois de prison ferme et à 14000 euros de dommages et intérêts pour la manifestation du 14 avril 2016. Un compte-rendu et son adresse sont disponibles sur le (...)