Peu importe, après une collecte de nourriture très réussie en faveur des habitant-e-s du Césaï (squat d’hébergement de personnes sans domicile, majoritairement des exilé-e-s), nous sommes parti-e-s manifester dans les rues quasi désertes de Gap, en faisant plusieurs arrêts symboliques devant l’hôpital (aux cris de « du fric pour l’hopital »), la bourse du travail, la prison (où les conditions d’enfermement ont été encore un peu plus dégradés en temps de confinement avec l’interdiction des parloirs notamment) et le commissariat (duquel sont sortis quelques gros bras cagoulés – covid oblige – de la BAC, toujours prêts à provoquer et cogner dans l’impunité). Le cortège est ensuite retourné à la bourse du travail pour un apéro bien mérité (mais sans les merguez de la cégète aux abonnées absents…). Encore un point positif, aucune arrestation ou PV n’est à déplorer, en tout cas à l’heure où nous écrivons ces lignes… même si les pseudo-journaleux de d’ICI TV – absents – reprennent un communiqué des flics parlant de la verbalisation de 6 organisateurs fauteurs de troubles…sans aucun contrôle trop fort ! Comme quoi en étant un peu malins-malignes (avec une attestation qui va bien…) et en faisant groupe, on arrive à contourner leur répression omniprésente !
Un 1er mai déconfiné et dans la rue à Gap !
Malgré les semaines de confinement et la répression qui va avec, sous une pluie continue, nous étions une bonne centaine à nous rassembler ce vendredi 1er mai à Gap devant la préfecture des Hautes-Alpes pour déconfiner la solidarité et agréger les colères qui montent de toute parts contre la clique des gouvernants macroniens, leurs potes patrons bourgeois et leurs meutes policières. Avec l’absence remarquée de l’intersyndicale qui a préféré rester bien au chaud (en appelant à des mobilisations de balcons) plutôt que de prendre le risque (sic) de manifester pour de vrai…