Alors que depuis plusieurs semaine les élèves et le personnel du lycée se mobilisent contre les expulsions successives de Montassar et Aboubacar, un nouveau seuil a été franchit dans la répression des solidarité au lycée. Jeudi 3 octobre, Mathieu Do Duc, professeur d’anglais au lycée Brochier a été mis à la porte par sa proviseur pour « troubles à l’ordre publique ». La raison de cette sanction ? « Jeudi, il avait exprimé son droit de retrait expliquant ne pas pouvoir faire cours normalement depuis qu’un de ses élèves, sans-papiers, était menacé d’expulsion. » [1]
Halte aux expulsions d’élèves sans papiers !
Rendez-vous lundi 7 octobre, jour prévu de l’expulsion d’Aboubacar, à 18 heures face à la Préfecture des Bouches du Rhône pour rassemblement inter-établissements.
En signe de solidarité, le lendemain les enseignant.es du lycée ont à leur tour exercé.es leur droit de retrait, et les élèves ont refusé d’entrer en cours et écrit une pétition demandant son retour.
Le rectorat fait savoir dans une déclaration digne du Gorafi « ne pas être dans une logique de sanction, mais d’accompagnement de l’enseignant. »