Ce dimanche, à la nuit tombée, 5 pans du mur se sont écrasés au sol (côté rue Thiers de la place) suite à une bourrasque de rage populaire. Il n’a fallu que quelques minutes pour faire tomber ces blocs de béton de 3 tonnes chacuns. Le phénomène s’était déjà produit 2 jours auparavant, vendredi soir, et 2 blocs étaient tombés (côté rue Horace Bertin cette fois-là). Et à prendre la température du quartier, ulcéré par le chantier de la Soléam et les agissements de Gérard Chenoz, il semblerait que de nouveaux avis de tempête soient annoncés pour les jours et les semaines à venir...
Gaudin, Chenoz et la préfecture n’ont pas pris la mesure de l’affront qu’ils ont fait au quartier. Personne ne voulait de leur rénovation. Il n’y a eu aucune concertation. CRS et tronçonneuses se sont violemment mis à l’action, mais ça n’a pas suffit à mater le refus du projet des habitant.e.s et usager.e.s de la Plaine, bien au contraire. La mairie et la préfecture se sont donc lancées dans la construction d’un mur de 1000 tonnes de béton pour sécuriser le chantier, et tenter, enfin, de commencer les travaux de "valorisation" de la place. Mais c’était sans compter que leur mur tombe en lambeaux nuit après nuit. Et que la détermination d’un nombre croissant de personnes opposées au chantier s’aiguise jour après jour. Comme d’ailleurs la défiance d’habitant.e.s d’autres quartiers de la ville à l’encontre de la politique d’aménagement des édiles.
Maintenant que la Soléam sait que son mur ne tiendra pas, qu’elle option va-t-elle retenir ? Barbelés et miradors ? On verra ! Mais le chantier ne se fera pas ! C’est ce que tout le monde, ou presque, dit à la Plaine. C’est ce qu’on peut lire sur les blocs de mur qui tiennent encore : envolées contre la mairie, Gaudin et Chenoz, allusions à Berlin, etc.
Photos glanées sur internet.
Berlin, novembre 1989 :
La Plaine, "coup de mistral", dimanche 4 novembre au soir :
La Plaine, vendredi 2 au soir :
Colères sur mur :