Appel pour le 24, 25 et 26 juillet à la permanence de Ventimiglia

Voici l’appel à participation pour le week-end prochain à Vintimille

Depuis le 11 juin, la frontière franco-italienne de Ventimiglia est devenue un rassemblement permanent en soutien aux migrants bloqués par les politiques discriminatoires européennes [de l’Europe].
La violence et le racisme, évidents depuis les derniers événements à Treviso et à Rome, depuis la fermeture des frontières de Ventimiglia, ainsi que du Brennero et de Calais, rendent nécessairele fait d’agir sur les paradoxes et les contradictions qui entravent le droit à la mobilité et à l’autodétermination.
Face à l’hypocrisie de la rhétorique européenne, fondée sur la volonté d’éliminer les frontières pour permettre la libre circulation des capitaux et des marchandises, on assiste à la multiplication et à la militarisation de ces mêmes frontières, sur une base exclusivement raciale.
Au sein de la permanence de Ventimiglia est donc née l’exigence de créer un réseau transnational qui puisse se confronter et puisse réfléchir sur ces problématiques.
Dans cette optique on a décidé d’organiser trois jours de débats, d’ateliers et d’actions partagées, qui, en soutenant la lutte des migrants, définissent une stratégie commune efficace sur le long terme pour contraster les politiques discriminatoires et racistes mises en place par la « Forteresse Europe ». Les trois journées auront pour objectif de partager pratiques et expériences, qui puissent activer des connexions hétérogènes et transversales, mais qui soient en même temps déclinables dans les différents territoires. De telles connexions devront donc représenter le point de départ pour mettre en place des actions concrètes et des mobilisations qui, depuis Ventimiglia, puissent rejoindre d’autres territoires et réalités.
Les différentes réalités européennes sont invitées à apporter leur propre contribution à la construction de ces journées et à rejoindre la permanence le 24, 25 et 26 juillet.
La permanence n’est pas qu’un simple symbole, mais il représente l’incarnation tangible des mobilisations contre les politiques contradictoires de l’Europe, avec la volonté de mettre au jour l’existence et l’efficacité des pratiques autogérées et alternatives au business de l’accueil.
Le vide institutionnel dans la gestion des flux migratoires ouvre un espace d’action au sein duquel on peut imaginer des modalités de lutte multiples et différentes, et en même temps il met au jour la nécessité et l’urgence de l’action avant que la machine institutionnel corrompue et créatrice de marchandise ne redémarre.

« We are not going back »

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