On l’a vu ces dernière semaines à Marseille, la réponse des autorités aux revendications des quartiers qui se mobilisent prend souvent la forme de la lacrymo, de la matraque, et pour certain.es, de l’emprisonnement. Lors de la Marche de la Colère mercredi dernier, de nombreuses personnes ont été blessées par la police, arrêtées arbitrairement, et certaines ont été condamnées à des peines de prison.

Lorsque les autorités choisissent de faire usage de la répression policière et judiciaire, il faut pouvoir s’organiser collectivement pour s’en protéger. Cet atelier aura pour but de répondre aux questions que l’on peut se poser sur la garde à vue, nos droits, les procès, les stratégies de défense etc. Les personnes qui l’animeront se sont penchées sur la question de l’anti-répression, mais ne se prétendent pas expertes en la matière. Ce temps se veut aussi être un temps de réflexions collectives et partagées sur la question.