En juin dernier une centaine de personnes se sont rassemblées à l’occasion de la passamontagna. Cette percée collective à travers le mur symbolique qu’est la frontière franco-italienne permis à l’ensemble des participant.es de se confronter à de nouvelles façons de lutter tout en solidifiant le tissu de solidarité qui grandit dans les Alpes.
Durant les trois jours de camping itinérant et les débats qui ont eu lieu est apparue de façon évidente et unanime la volonté de réitérer cette expérience. Face à la militarisation croissante de cet espace, aux contrôles systématiques des forces de police, aux néo-fascistes toujours présents, nous avons décidé d’arpenter et d’occuper la zone tranfrontalière.
La répétition du passamontagna est aussi la critique de la dualité de la frontière qui, comme toujours, est perméable aux touristes et aux capitaux et qui, dans le même temps arrête réprime et criminalise celles et ceux dont la présence n’est pas reconnue légitime. La violence subie à la frontière a aussi pour vocation de marquer les corps et les esprits, prévenant de ce qui adviendra en France : traques, rafles, harcèlement, exploitation.
Les deux marches précédentes, portées par des individu.e.s désireux.ses de lutter contre l’idée de frontière et ses dispositifs répressifs, n’ont fait que confirmer la volonté et la nécessité de se réunir à nouveau pour un évènement auto-organisé et autogéré du 19 au 23 septembre.
Nous vous attendons donc à cette date pour combattre les Etats, leurs frontières et leurs politiques racistes.