"Dans notre quartier les seuls étrangers sont les policiers"
La police c’est 15 morts en moyenne par an, des centaines de blessés, des viols, des mutilations... Ces faits arrivent dans les cités, là où la police ne cache pas son racisme et son mépris et crée un climat de peur en faisant régulièrement subir des humiliations à la population.
La violence et l’impunité de la police ne peuvent plus durer, ne laissons plus une milice raciste faire la loi dans les quartiers populaires. Le viol de Théo Luhaka, l’assassinat d’Adama Traoré couverts par la justice sont loin d’être les premiers, faisons en sorte qu’ils soient les derniers. En acquittant systématiquement les coupables, la justice protège ces crimes policiers, ne comptons pas sur elle. Ce n’est pas notre arme, c’est la leur.
Nous nous réunissons parce que nous pensons que nos armes sont la solidarité et l’action collective. Si nous retenons ces noms c’est parce que les proches s’organisent et se battent. Nous rassembler, c’est aussi récréer le lien qui nous permet d’être une force contre la violence policière et trouver ensemble les moyens de lutter.

Contre les violences policières dans nos quartiers, autodéfense populaire.
Les blocus de lycées et les manifestations sont quasiment quotidiennes en Île-de-France depuis deux semaines. L’Etat, sa police et ses journalistes, tentent d’étouffer ce mouvement de protestation contre la répression tous azimuts qui s’abat sur nous. Mais à Marseille comme ailleurs, nous sommes en colère et nous pratiquerons l’autodéfense populaire !

Contre le permis de tuer et de violer : retour sur la manif du 17 février à Marseille
Alors que le flic ayant violé Théo avec sa matraque a porté plainte pour violence sur agent dépositaire de l’autorité publique et rébellion, (histoire de remettre en cause le comportement de sa victime, et (...)