Droit de retrait exercé par certains ouvriers de la Plaine !

P’tit déj de chantier ce lundi matin sur la Plaine, suite au succès du blocage de vendredi matin. Résultat, les ouvriers de deux entreprises se sont retirés, d’autres sont entrés sous la pression de leur patron et sous protection policière.

Présentes sur site dès 6h du matin, une cinquantaine de personnes ont bloqué l’accès au chantier à l’arrivée des ouvriers. Un petit déjeuner d’accueil était prévu pour signifier que ce blocage était une action d’opposition au projet de la SOLEAM et non une démonstration d’hostilité envers les travailleurs du chantier. Par ailleurs une lettre s’adressant à ces derniers et expliquant la démarche ainsi que les revendications des personnes présentes leur a été distribuée durant la matinée.

Contrairement à vendredi 9 novembre, les ouvriers de NGE n’ont pas cherché à forcer physiquement l’accès pour rentrer sur le chantier avant l’arrivée de la police. Par ailleurs l’objectif ayant été d’empêcher les ouvriers d’accéder au chantier, les vigiles n’ont pas été inquiétés pour entrer et sortir de la zone.

L’entreprise paysagiste mandatée pour préparer la "transplantation" est arrivée aux alentours de 7h30 et a nouvellement accepté de manière conciliante le blocage de ses engins. Ces derniers ont quitté le chantier, faisant valoir le droit de retrait, aux alentours de 9h30. Ils ont été chaleureusement applaudis et félicités. C’était la deuxième fois qu’un droit de retrait était appliqué après la pause du mur.

Trois camions de police et sept "bacqueux" sont arrivés aux alentours de 8h30 et l’entrée du chantier a été dégagée non sans quelques heurts : certains officiers de police repoussant violemment des personnes qui tentaient de discuter avec les machinistes qui entraient dans le chantier, et faisant montre d’un excès de zèle dans leurs propos.

La présence des policiers a permis l’entrée d’engins (tracto-pelle), de fourniture (bois) et le retour des ouvriers qui avaient été si bien reçus et qui étaient partis pour mieux revenir. Les travaux ont donc pu débuter après 10h. La police s’est retirée à 10h15.

On lâche rien !

A lire aussi...