Vers 14h place de gaulle, environ un millier de personnes passent devant le cortège de la cgt pour prendre la tête la manif. 10000, peut-être 20000 personnes étaient présentes en tout.
Le très classique canebière-liauteaud s’est déroulé dans le calme. Et alors que tout le monde attendait l’arrivée de la manif à castellane, surprise, le cortège de tête est parti en manif sauvage vers baille. Dans une ambiance nettement plus offensive et masquée, 500 personnes ont pris la rue Lodi. Une envie de faire un coucou aux petits fachos du 14 rue navarin a été tenté mais les bakeux veillaient sur leurs protégés et nous ont empêché d’accéder à la rue.
Le cortège est reparti vers le centre-ville et la tension est encore monté d’un cran. Des tags ont fait leur apparition, les poubelles étaient systématiquement renversées au milieu de la route, des banques et sucettes de pub devront changer leur vitrine. Un joli bordel a secoué l’artère commerçante St Ferréol. Plus loin, devant le medef quelques crs semblaient peu sereins de voir des centaines de gens les encercler. À juste titre puisque quelques minutes plus tard, pendant qu’ils se prenaient canettes et cailloux, ils se sont fait repeindre à l’extincteur en même temps que la façade du medef. Les gazages ont commencés juste après.
Dans la confusion qui a suivie, les bakeux ont fait une arrestation. Il aurait une fois de plus été possible de tenter une désarrestation, malheureusement pas assez de gens ont cherché à libérer la personne.
Le cortège est arrivé sur la canebière et s’est dirigé vers le vieux-port, on sentait bien que ça démangeait les flics de gazer à tout va mais le samedi après-midi, ça aurait incommodé les touristes…
Après une halte à l’hotel de ville et une nouvelle option peinture sur les flics, le cortège est remonté par la canebière. Des cars de crs qui pensaient longer la manif en toute impunité se sont pris quelques kick et coups de barre en fer. S’en est suivi une charge de flics. Le cortège s’est ensuite dispersé au cours ju.
Contrairement aux discours victimisateurs qu’on peut entendre ici ou là en assemblée, que ce soit à cette manif ou à une autre, les flics ne nous ont pas attaqué gratuitement pour le plaisir. C’est lorsque l’on devient offensif et dangereux que l’État lâche ses chiens de garde pour rétablir l’ordre. Plutôt que de pleurer et de se plaindre de la répression, organisons nous pour la combattre !
Reçu par mail le 10/04/16