Emprisonne-és au CRA jusqu’à 90 jours, les retenu-es subissent des violences physiques et psychologiques : violences policières, tortures, insultes et humiliations sont quotidiennes, et ils et elles peuvent même être condamne-és à de la prison ferme pour toute sorte de prétexte : en ce moment par exemple, de plus en plus de personnes passent du CRA à la prison et de la prison au CRA pour avoir refusé de faire un test covid.

Le CRA de Marseille, comme d’autres CRA en France, a connu et connaît des cas positifs au Covid-19 - malgré les grèves de la faim, les révoltes, des personnes continuent d’être enfermées en CRA chaque jour.

Dans ce contexte de crise sanitaire, alors que dans certains pays, les frontières sont encore fermées, plutôt que de libérer les prisonnièr.es, l’état fait le choix de durcir ses politiques racistes et carcérales :
remplir les CRA, et condamner les retenu-es qui refusent de se faire tester pour éviter l’expulsion, alors que tout acte médical doit se faire avec le consentement du ou de la patient-e.
Confinement ou pas, les CRA continuent de remplir leur rôle : enfermer, expulser, mettre en danger des vies.

Pour nous soutenir, nous les demandeurs-es de papiers, nous nous mobilisons pour la fermeture définitive des centres de rétention et contre la construction d’autres.

Rendez-vous le dimanche 30 mai à 14 h devant la porte d’Aix, pour partir vers l’avenue Camille Pelletan, puis Place Marcel, Boulevard de Strasbourg, Boulevard National, Rue Félix Pyat, Boulevard Danièle Casanova et centre de rétention Canet.

Manifestation organisée par le collectif des demandeurs-es de papiers de
Marseille (CDP13) et le collectif anticra.

cdp13.2020 chez yahoo.com.