Malgré le mistral, le Micron et les fêtes de fin d’année, décembre a continué à faire l’objet d’une forte mobilisation antifasciste, à cheval entre la fin du mois contre les violences policières, un week-end de rencontres autour des frontières, ou encore des repas et fêtes de soutien à divers collectifs. Nous avons fêté notre ACABday même si c’était un lundi, et passé, on l’espère, un bon bout d’an. Comme les deux dernières réunions, on s’auto-invite à venir parler autour de ces questions berçant notre année 2022 : comment lutter (ensemble) ? Comment aborder les luttes contre les violences policières, les projets industriels, les frontières, le fascisme, le capitalisme, le patriarcat… et tant d’autres ?
L’organisation de cette réunion est autogérée, ouverte à tou.te.s, tout comme l’assemblée en elle-même.
Ce 9 janvier, nous souhaitons dans un premier temps plus spécifiquement identifier collectivement qui sont les groupes fascistes à Marseille qui existent ou ont existé, et parler des initiatives antifascistes qui y ont ou en font face.
Nous souhaitons aussi nous poser la question de quelle manière l’autonomie politique peut s’intéresser aux élections présidentielles 2022.
Retrouvons-nous à la Dar centre social autogéré, tous les premiers dimanches du mois. Rdv le 9 janvier à 17h30 !
De la loi travail à la réforme des retraites en passant par les Gilets-Jaunes, la lutte contre le mal logement, la loi sécurité globale et celle sur le séparatisme etc... une sacré séquence de luttes a été quasiment stoppée net avec l’irruption du Covid. Une faille spatio-temporelle nous a remisés, la plupart du temps, à la débrouille individuelle. En quelques mois les listes Signal et les posts sur les réseaux-sociaux nous ont fait oublier que ce qui nous donne de la force : se retrouver, discuter et s’organiser directement. Aujourd’hui, nous sommes réduits à guetter d’un œil faible les signes d’une potentielle reprise des hostilités. Il est temps de repenser une force collective !
Notre ville est riche de mouvements, de groupes, de collectifs. Nous voulons proposer des moments réguliers un peu hors de l’urgence pour se coordonner, questionner nos outils collectifs et pourquoi pas élaborer des stratégies pour reprendre du terrain. Il ne s’agira peut-être pas tant de prendre de grandes décisions, ni d’être nécessairement tou.te.s d’accord. Plutôt, on veut se retrouver, échanger, partager des luttes dans lesquelles on est ou celles dont on rêve, mettre en commun nos agendas mais aussi et surtout imaginer ensemble des perspectives révolutionnaires.