Le rendez-vous était fixé à 11h sur la place de la préfecture. Plus de 2000 personnes étaient présentes. A leur tête des lycéen-nes bruyant-es et déterminé-es. Le cortège s’élance vers la rue de Rome. Arrivé à Belzunce, des cgtistes et des membres de l’unef essaie de faire dévier le trajet vers le local du medef. C’était sans compter sur les lycéen-nes qui sont bien décidé-es à ne se faire contrôler par personne. La manif remonte la canebière, plusieurs bagnoles de flics essaient alors de la traverser, de l’une d’entre elle trois flics sortent et poussent sans ménagement les gens qui ne se bougent pas assez vite. Pendant ce temps leur bagnole se prend des shoot, un phare est pété, des obstacles sont disposés devant pour l’empêcher d’avancer. Les cognes perdent leur sang-froid et essaient stupidement d’embarquer quelqu’un alors qu’ils étaient seuls au milieu de la foule.

Tout va ensuite très vite, un corps à corps s’engage avec les flics, l’un d’eux se retrouve à terre et se prend pas mal de coups pendant que son collègue ne sait plus quoi faire. Une pluie de lacrymo et l’intervention des collabos de pompiers-militaire leur permettra de finalement s’en sortir. Un peu plus haut vers le comico de noailles, des poubelles sont balancées sur la route et les flics ré-attaquent la manif dans le but de faire des interpellations. Si une personne a pu être des-arrêtée suite à de nouvelles confrontations, une autre de 16 ans est repartie avec eux, après avoir été tabassée et étranglée.

La manif est ensuite repartie vers la fac St Charles pour que se tienne une AG. A peine celle-ci avait-elle commencé qu’une bande de facho s’est pointée devant la fac pour frapper et envoyer à l’hôpital un compagnon isolé. Six des fafounets de l’action française se sont vite fait arrêtés par les flics qui les ont sans doute sauvé d’un lynchage en règle. Plein de photos de leurs visages ont été prises.

Un rassemblement s’est tenu plus tard devant le comico de Noailles en soutien à la personne interpellée et s’est finalement fait dispersé à coup de lacrymo.

Espérons que ce ne soit que le début ! Dans le fond, cette loi, on s’en fout. C’est l’État, le travail salarié et tout ce monde de tristesse, d’exploitation et de domination qui vient avec, que l’on veut détruire !

Reçu par mail le 17 mars

Des nouvelles de la personne arrêtée :