Comme chaque semaine, les GJ manifestent sur leur balcon ou à la fenêtre !

Et en attendant ce samedi 11 avril pour manifester, quelques articles pour réfléchir à l’après-confinement : Après le Corona, la Jaunisse !

A faire suivre sans modération sur les réseaux etc............

Comme chaque semaine, samedi 11- 04 à 12 h les GJ manifestent sur leur balcon ou à la fenêtre !!!

Le gilet est déjà accroché depuis la semaine dernière, on fait de la musique, on fait du bruit, on fait des "lives" et on nous envoie des photos pour faire un album.

Commençons à réfléchir à l’après-confinement : Après le Corona, la Jaunisse !!!

Quatre liens sélectionnés puis ensuite de la lecture. Cela vaut mieux que de rester devant la télé à compter les morts............

On lâche rien !

Au nom du coronavirus, l’État met en place la société de contrôle

Couvre-feux, contrôles policiers multiples, toute-puissance de l’administration, emballement de l’industrie technosécuritaire : la pandémie de Covid-19 se traduit, en France, par un contrôle accru des populations, suspectées par principe de ne pas participer à la « guerre » contre le virus.
« Nous ne renoncerons à rien, surtout pas à rire, à chanter, à penser, à aimer, surtout pas aux terrasses, aux salles de concert, aux fêtes de soir d’été, surtout pas à la liberté », affirmait Emmanuel Macron le 11 mars (...)

http://www.laboursolidarity.org/IMG/pdf/2020_-_3_-_25_-_ils_sont_en_guerre_contre_nous_-_fr-2.pdf

Intimidations contre les inspecteurs du travail qui veulent protéger les salariés exposés au virus

Pour maintenir à tout prix l’activité économique, le ministère du Travail enjoint ses agents à ne pas prendre d’initiatives. Au risque finalement d’accepter que des employeurs peu scrupuleux mettent en danger des salariés mal protégés
La tension est maximale, dans les services du ministère du Travail. Depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire, la direction générale du Travail (DGT) multiplie les démarches – et les menaces – pour tenter de limiter les interventions qui empêcheraient la poursuite (...)

Covid-19 un virus très politique, Editions Syllepse

La crise du coronavirus ébranle le monde ; et le confinement a le même effet qu’une grève générale : la mise à l’arrêt d’un système qui a failli sur les plans sanitaire et économique. C’est l’occasion de rebondir et de préparer une issue écologique et sociale. Le Department of the Treasury - home.treasury.gov - serait de facto en contrôle de la création monétaire, en effet, Trump serait à deux doigts de complètement nationaliser la Fed, il serait en train de sortir les banquiers privés des affaires publiques… bonne nouvelle ! Avec l’histoire du coronavirus exploité pour faire peur au profit d’une politique supérieure, nous assistons à l’application de ce vieux projet oligarchique qui, à une autre époque, était défini par le diplomate Charles-Maurice de Talleyrand : "Agitez le peuple avant de s’en servir" ... pour l’asservir en bout de course." COMPLOTISTE ? Voir le RAPPEL à la fin de la newsletter : " Donc aujourd’hui, les médias ramènent encore de temps en temps ces « théories de la conspiration » plutôt que d’essayer de répondre à des questions auxquelles ils n’ont aucune réponse, en rehaussant leurs propos des avis de quelques psychiatres, pour manipuler les pauvres gens qui ne comprennent pas, ou qui préfèrent ne pas comprendre, ce qui est encore plus fréquent ! " CONCLUSION : regardez moins la TV et faites marcher vos cellules grises, sinon… on ne peut rien pour vous !

Chèr-e-s citoyen-nes,

Croyez-vous vraiment que nous vivrons comme avant, le jour d’après ? Croyez-vous vraiment que nous accepterons encore d’être ces serviles citoyens suiveurs d’un monde où l’on nous a vendu une croissance soi-disant infinie comme modèle de société, avec le capitalisme financier comme adjudant, la consommation et les plaisirs immédiats comme corollaires ? Du pain et des jeux en somme. Vieux comme l’histoire ! Croyez-vous vraiment qu’après avoir perdu certains de nos proches ou de nos concitoyens, nous aurons encore envie de cette vie où nous passons parfois plus de temps sur les routes pour aller travailler, qu’auprès de nos enfants et nos proches ? Croyez-vous vraiment que nous aurons encore envie de consommer cette nourriture bourrée d’additifs, de pesticides et autres molécules néfastes pour notre organisme, comme le montrent régulièrement les échantillons sanguins récoltés pour des analyses qui donnent froid dans le dos en termes de substances toxiques que nous n’aurions jamais dû ingérer ? Croyez-vous vraiment que nous allons encore accepter cette destruction massive de notre environnement – notre maison – et de la biodiversité, source de vie pour notre planète et pour nous ? Croyez-vous vraiment que nous accepterons encore ces écarts de richesse indécents, dignes des meilleurs livres de Zola, écrits à un autre siècle ?

Nous sommes certains, gens de pouvoir, que vous pensez déjà à l’après : comment rebondir ou activer notre résilience, pour utiliser un vocabulaire à la mode. Eh bien, c’est l’occasion rêvée pour rebondir autrement, pour faire mieux, pour nous créer un monde plus juste, où les relations humaines auront repris une place plus importante que celle des transactions financières et des dividendes à distribuer à une minorité, un monde où le travail sera mieux réparti afin que la moitié de l’humanité ne trime pas jusqu’à l’essoufflement, au détriment de sa qualité de vie, tandis que l’autre moitié vit dans la misère faute d’avoir accès à ce graal de boulot. Un monde qui respectera toute l’humanité, animaux et écosystèmes compris. Un monde où notre être pourra se construire autrement, avec ses dimensions multiples et non plus confiné à celle, unique, de producteur de richesses économiques. Nous n’osons pas imaginer ce qui risque de se passer si nous demeurons figés sur des modèles économiques identiques, alors que les États vont dépenser des budgets colossaux pour gérer cette crise sanitaire. Quelles dettes pèseront sur nos pays, si nous conservons les mêmes mécaniques économiques ?

Allez-vous annuler ces dettes ? Celles des pays africains aussi ? Ou allez-vous à nouveau prôner l’austérité pour tout rembourser, alors que la crise de 2008 a démontré que cela ne fonctionne pas et que cela accentue encore la disparité sociale et les dangereux clivages au sein de nos sociétés ? Il s’agit d’une demande sans parti pris ; d’une réflexion simple et basée sur le bon sens, car pour résister, nous avons aussi besoin d’espérer. Et cet espoir ne réside pas en un retour vers l’état préexistant de nos sociétés, mais dans celui d’un saut de paradigme que tellement de penseurs, d’écrivains ou de simples citoyens appellent de leurs vœux depuis des années. La crise sanitaire sera difficile à gérer, mais elle devra l’être au même titre que les crises sociales et environnementales. Et si ce ressenti nous est venu après deux semaines de confinement, imaginez seulement après quelques semaines ! Nous sommes convaincus qu’il faudra associer les citoyens et les acteurs de la société civile à ce changement, et ce, d’une manière inédite. Qu’il faudra imaginer avec eux, avec nous, les moyens d’en faire les réelles parties prenantes d’un processus large et dont l’ouverture se justifie par le caractère exceptionnel du moment. La démocratie, elle aussi, devra se réinventer.

Alors, ces semaines-là, mettez-les à profit pour nous préparer un autre monde. C’est le moment et c’est absolument nécessaire. Il y a des rendez-vous avec l’histoire où il faut le courage de prendre de grandes décisions. De toute façon, que vous le fassiez ou nous, nous saurons nous passer de vous ! Pour la FRANCE, le grand rendez-vous sera les élections nationales du printemps 2022 (présidentielle et législatives en avril – juin). À bon entendeur…. De la part d’un groupe de citoyens actifs, gilets jaunes et tous citoyens français qui aspirent à une volonté de changer ce monde, à un nouveau paradigme, pour qu’après cette crise sanitaire mondiale, on ne nous resserve pas la même soupe, devenue imbuvable.

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