Nous sommes entrés en Europe et notre espoir à tous était de vivre en sécurité et que s’ouvre à nous une vie porteuse d’espoir, une nouvelle aube et que nous puissions devenir comme les autres (citoyens européens), atteindre la paix et la sérénité.
Chaque réfugié fuit son pays pour vivre en paix et lorsqu’il arrive en Europe, il se confronte à la police, sur les chemins, dans les trains et devant les frontières fermées.
Chaque réfugié quitte son pays, chacun avec ses raisons propres, certains fuient les guerres, d’autres les arrestations et quand le réfugié arrive enfin en Europe, il se heurte aux démarches de papiers et à la difficulté d’accéder à un logement. Le nombre des réfugiés ici à Marseille augmente. Ils manquent de logements, d’aide officielle et souffrent de la lenteur des procédures (de demande d’asile).
Nous quittons nos pays où le gouvernement nous opprime et où le racisme divise les peuples et nous arrivons en Europe en pensant que l’Etat de droit y gouverne, mais en arrivant nous trouvons difficultés après difficultés : où est la liberté ?
Nous, en tant que réfugiés, demandons aux autorités responsables des réfugiés en Europe de rendre plus efficaces les procédures pour les demandeurs.
Jusqu’à quand allons nous rester sans toit ni protection ?
Certains parmi nous sont contraints de dormir à la rue, dans les parcs et les policiers traquent les réfugiés partout. Certains parmi nous sont mineurs, et se retrouvent exposés à tous les dangers de l’errance et du dénuement, alors que c’est le devoir légal des autorités de les prendre en charge.
D’accord, nous patientons, mais jusqu’à quand ?
We are not going back
Pas un pas en arrière !