Le pouvoir de fait ne sait plus où donner de la tête. Après la scandaleuse annonce d’un avant projet de loi sur la déchéance de la nationalité brandie comme une menace en direction de la diaspora qui fait bloc avec le mouvement populaire en Algérie, voici le retour des manœuvres dilatoires avec l’annonce de la création d’un autre Hizb Taïwan- Nida El Watan (l’appel de la patrie) vite dénommé, non sans humour, par le génie populaire par Nida El Batane (l’appel de la mangeoire).
Décidément, la reprise en force du Hirak donne le tournis aux décideurs en Algérie. Une raison supplémentaire de croire en notre capacité par l’union et la détermination de faire bouger les lignes.
Le 8 mars est aussi passé par là.
L’occasion qui a permis à des milliers de femmes de battre le pavé dans plusieurs grandes villes en Algérie. C’est également l’occasion de réaffirmer haut et fort que les droits de la femme algérienne, spoliés par l’infâme code de la famille, qui fait de notre mère, notre sœur, notre femme ou notre fille, une mineure à vie, ne relèvent nullement d’un quelconque débat dit idéologique. Ces droits là sont autant prioritaires que le changement de régime.
Le Collectif pour une Alternative Démocratique et Sociale en Algérie(Cadsa-Marseille) qui appelle à son rassemblement hebdomadaire du dimanche, se tient résolument du côté des femmes qui se battent en Algérie pour l’abrogation du code de la famille et pour une complète égalité dans tous les domaines entre l’homme et la femme.
La construction d’un État démocratique ne pourra se réaliser que si la femme algérienne se sente épanouie et en possession de tous ses droits dans son pays.
Le Cadsa-Marseille vous donne donc rendez vous :
Dimanche 14 mars 2021 à 14h30 à la porte d’Aix.
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