Repenser l’antimilitarisme en temps de guerre sociale

Sur la nécessité du débat autour de la militarisation des États face à l’intensification des soulèvements populaires et des mobilisations des forces révolutionnaires.

Des temps de guerre. On n’aurait pas besoin de les mettre en évidence, si ce n’était par l’avalanche d’aliénations portée par le quatrième pouvoir, les médias, et ses discours enchaînés aux déclarations décisionnaires de ministres et présidents, clergés et rois. Mais les changements des manières de se soulever et de se faire réprimer sont trop perceptibles pour éviter un débat aussitôt évident.

Désormais, pour les pouvoirs, il n’existe plus de lignes de front à tenir : les conflits sont devenus asymétriques. Il n’existe plus d’armées régulières à faire plier par diplomatie ou stratégie, traités ou armistices. Désormais, leurs ennemis sont partout, toute guerre est devenue totale. La seule victoire est inconditionnelle : par anéantissement de l’adversaire (meurtre, esclavage ou emprisonnement), ou par contrôle total de son ravitaillement et environnement. À travers des cartes magnétiques (de crédit ou d’identité), des ONG’s, des checkpoints policiers et militaires, et les développements cybernétiques de plus en plus généralisés (tels que la biométrie, la surveillance et les réseaux sociaux dans la virtualité).

Ici, on veut mettre en évidence ce que cette avalanche de désinformation – des journaux télévisés inaugurés au ton guerrier jusqu’aux reportages sur fond de musique imposante - nous cache stratégiquement, comme les propagandes de la deuxième guerre dissimulaient les actions de terreur pour battre moralement les populations civiles adversaires.
Ici on veut mettre en évidence les moyens répressifs en pleine militarisation, envers Nous : celles et ceux en conflit envers l’Existant – ses structures, ses défenseurs et ses faux critiques.

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