Réponse aux mensonges du CRAS toulousain

Un article mensonger a été publié sur MIA et plusieurs autres médias militants :
Communiqué du CRAS à propos du livre "Dix ans d’Action Directe - Un témoignage, 1977-1987". Une note en bas de page du dernier livre de Rouillan qui expliquait l’origine du CRAS est devenu un sujet de polémique et a été le prétexte d’un règlement de comptes confus contre AD et Agone :

Cette publication fait suite à la publication du texte Communiqué du CRAS à propos du livre "Dix ans d’Action Directe - Un témoignage, 1977-1987".

La narration des histoires des luttes nous paraît être un enjeu capital, à ne pas prendre à la légère. Néanmoins, nous ne nous sentons pas de mener les recherches nécessaires pour nous forger notre propre opinion quand à la controverse soulevée par ces deux articles sur un événement datant des années 70.

Pour ces raisons, nous avons collectivement choisis de publier ces deux articles en les mettant en lien pour ne pas invisibiliser la controverse, accompagnée de ce texte, tout en reconnaissant les limites de cette approche.

Le collectif de MIA


« (2) Les statuts du bureau régional de cette « agence » furent déposés en préfecture sous le nom de CRAS « Centre de recherche pour l’alternative sociale » - qui devint plus tard une bibliothèque rassemblant un fonds d’archives et des activités éditoriales, toujours en activité (voir le site du CRAS-31). »

Cette information pourtant tout à fait vérifiable n’a pas été du goût des (du) repreneur du sigle CRAS plusieurs années après (1986). Les propos de Rouillan ont été falsifiés et interprétés comme si « le CRAS avait été dans les prémices et l’organisation Action directe » :

La formulation laisse entendre que le CRAS serait né pour n’être qu’une « agence de presse ». Or les premiers statuts de l’association CRAS ont été déposés début 1977 pour permettre une location et l’ouverture d’un local libertaire. A cette période, Jean-Marc Rouillan était incarcéré à la prison de la Santé à Paris. Ceci est détaillé dans le texte ci-dessous « Historique du CRAS... » .

Ainsi le CRAS n’a jamais été ni dans les prémices ni dans l’organisation Action directe comme le sous-entend le contenu du livre et son titre. A notre connaissance cette organisation ne naît pas en 1977 mais dans le courant de l’année 1978 et la première action menée date de mai 1979.

Bien entendu, tout ça est une interprétation fallacieuse des faits, et les trois ex-GARI (AD n’existait pas encore) impliqués dans la création du CRAS ont répondu à ce mensonge.

Voyant que ses affabulations ne tenaient pas la route et devant les réactions des témoins de l’époque, l’auteur du premier pamphlet a essayé de se raccrocher aux branches en publiant un nouveau texte qui essaie de rattraper les mensonges du premier mais ne fait que l’enfoncer un peu plus : CRAS et élucubrations !?.

En début d’année 1977, à Toulouse, j’ai participé avec des amiEs libertaires (5 à 6 personnes) à l’ouverture d’un local rue Henri Desbals. C’est au nom de l’association CRAS que ce local fut loué.

C’est faux ! Ce local n’avait rien à voir avec le CRAS, ce bobard est là pour justifier le premier mensonge sur l’origine du CRAS !

Fin 1977 ou début 1978 je me joins à un nouveau projet. L’ouverture d’un local, à Toulouse, rue St Rome. Le local de la rue Henri Desbals n’existant plus, pour cette location nous utilisons les statuts de l’association CRAS. Dans cette initiative : un collectif/groupe libertaire qui fonctionnent depuis quelques mois. Nous sommes au moins six tous et toutes des exGARI et exMIL, dont les trois libérés de la Santé au mois de mai. Notre implication dans la gestion de ce local va être de courte durée et l’Agence de presse à Toulouse ne verra jamais le jour.

Quel aveu ! Il ne pouvait pas le dire avant ? Mais évidemment en avouant ça il s’empêchait dans le même temps de lancer ses attaques. Car on remarquera que Rouillan ne dit pas autre chose : ce sont des militants des ex-GARI, dont les trois sortis de prison, qui sont à l’origine du CRAS, celui dont on parle ici, celui qu’on essaie de s’approprier en publiant une image de la carte d’adhésion en oubliant de préciser QUI a suggéré le nom de CRAS et QUI a eu l’idée du filigrane avec la figure de Garnier.

Ce qu’il serait intéressant de savoir, c’est les véritables motivations de cette réaction de dépossédé à propos d’une sordide histoire de sigle, d’autant plus que le CRAS actuel n’a repris le nom que huit ans plus tard !

Le CRAS se dit proche du CIRA mais devrait prendre exemple sur lui et faire un travail de recherche, de documentation et d’information au lieu de passer une bonne partie de son temps en campagnes haineuses contre des camarades.

https://cras31.info/IMG/pdf/communique_du_cras_-_04.02.2016.pdf

https://cras31.info/IMG/pdf/_elements_critiques_concernant_le_faussaire_lucio_urtubia.pdf

https://cras31.info/IMG/pdf/nov_2014___fc_gimenologues_alain_pecunia.pdf

http://cras31.info/IMG/pdf/cras_infos_communique_cras_decembre_2018.pdf

PS :

P.S. :

Ci-joint une carte d’adhésion (plus récente) prouvant que les trois étaient bien à l’origine du projet.

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