S’il est un domaine significatif de la remise en cause des systèmes sociaux, politiques et économiques, c’est bien celui de la production et de la transmission des savoirs. Enjeu de pouvoir si il en est, l’un des marchés les plus porteurs à l’ère de la globalisation, déjà vendu depuis plus d’une décennie sous la marque de " société de la connaissance".
Complètement à rebours de ces logiques, les propositions et les projets dans ce domaine en Rojava vont dans le sens d’une production et d’une socialisation des savoirs simultanés, au delà d’une coupure entre institution d’éducation et société, une approche mutualisée de l’enseignement où chacun-e est tour à tour étudiant-e et enseignant-e, etc. où réflexion critique et révolution vont de pair et s’alimentent réciproquement.
Organisé par le Collectif Marseille-Rojava}
Collectif de solidarité, d’échange et de promotion des expériences d’auto-administration et d’autogestion ici et là-bas, d’une expérience rupturiste en cours, d’un processus révolutionnaire anti-autoritaire en devenir, à défendre et promouvoir.
L’intérêt des participantEs de ce collectif se porte sur :
- assembléisme et communalisme (pouvoir décisionnel des assemblées de village ou de quartier, les délégués ont un pouvoir exécutif mais pas décisionnel) ;
- autonomie et inter-culturalité (plus de cent ethnies, clans et tribus) ;
- confédéralisme versus Etat-Nation (idée d’un modèle de cohabitation, de partage du pouvoir et des richesses entre tous les peuples du moyen-orient) ;
- féminisme et lutte contre les dominations patriarcales et religieuses ;
- modèle économique de production anticapitaliste et écologique, sur la base d coopératives notamment ;
- organisations populaires à vocation d’autodéfense ; municipalisme libertaire ;
- solidarité antifasciste et anti-totalitaire.