Agenda

Avril 2022

vendredi 1er avril
19:00 23:30

Plateau rap avec :
Lansky Namek
Dilome et Kaina
Lynx
Jungle chanté :
Chunky Monkeys
Prix libre, les bénéfices seront reversés à Operation Solidarity un réseau internationaliste d’entraide : https://operation-solidarity.org/
Les fonds vont en direction du Comité de résistance (anti-autoritaires antifascistes ukrainien.nes) et aux mouvements anti-guerre russes (via Anarchist black cross Moscou / St Petersbourg)
Maximum de solidarité !

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La Dar Centre social autogéré

127, rue d’Aubagne

20:00 23:30

Vous êtes convié·es à la soirée de Crève La Taule !
Avec au programme : Présentation de Crève La Taule : collectif vauclusien contre le système carcéral.
Discussion et infos autour de la prison ; docu conditions de rétention ; conte ; extrait d’émission, table d’info ; soupe-tartines & repas partagé...
Partagez cette info ! Et ramenez vos potes !
Le café Villageois et Crève La Taule

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Café Villageois

Avenue de la gare, 84360 Lauris

samedi 2 avril
11:00 21:00
Libé

82 Boulevard de la Libération

17:00 20:00
lundi 4 avril
12:00 18:00

Point légal, accrobranche, stratégie non violente.

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ZAP Pertuis
mardi 5 avril
19:00 20:00

Le 8 décembre 2020 un groupe de 7 personnes a été arrêté en France pour participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre des actes terroristes.
La majorité de ces personnes a été relâchée sans plus de charge qu’une instruction en cours pour “association de malfaiteurs”, une charge utilisée pour aggraver les sanctions et outre passer les droits humains.
Libre Flot, a été incarcéré de manière preventive, et placé en isolement depuis son arrestation le 8 décembre 2021.
Il est à ce jour la dernière personne à être encore incarcérée.
À travers cette affaire l’Etat français essaye de faire passer l’engagement de Flot dans la lutte libertaire contre l’état islamique, pour un engagement comparable à celui des personnes qui rejoignent daesh en Syrie.
Le 27 février dernier, face au rejet de sa demande de mise en liberté, Libre Flot a commencé une grève de la faim pour protester contre sa détention provisoire dans l’attente d’un procès qui n’arrive pas ; pour dénoncer cette association reprochée qui n’est autre que pure fabulation puisqu’elle est supposée exister entre des personnes qui ne se connaissent même pas ; ainsi que pour dénoncer la répression de l’Etat français envers les personnes qui ont combattu l’état islamique, traitées comme si elles avaient combattu aux côtés de Daesch !
Le 24 mars dernier, Libre Flot a été hospitalisé, après avoir perdu beaucoup de poids, et voyant son état de santé se dégrader.
On appelle tous camarades et même toute personne ayant un sens de la justice, à se mobiliser le 4 avril 2022 (à Marseille le 5 avril) en se rassemblant devant les ambassades françaises, consulats ou institutions, ou en trouvant n’importe quel moyen de faire entendre votre objection à cette injustice flagrante et inhumaine.

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Vieux-port
jeudi 7 avril
18:30 23:00

L’Observatoire de la gentrification est porté par des personnes engagées depuis longtemps maintenant dans les luttes et la critique des politiques de "rénovation urbaine", de "requalification" dans la novlangue des aménageurs. Derrière ces mots se cachent, à peine, une chasse aux pauvres dans les quartiers restés populaires dans le centre-ville, ou encore l’extension des quartiers d’affaire par la destruction de l’habitat modeste mais pas encore destructurés, l’artistification des friches industrielles au profit d’un changement de population, plus aisée, chouchoutée par une offre culturelle adequat. Hausse des loyers dans les nouvelles constructions, changement de destination des immeubles et quartiers, prix du foncier explosant, politiques publiques d’attractivité centrée sur le tourisme, etc. Tant de points à discuter ensemble le 7 avril, autour notamment de la projection "Les ravages du tourisme".
De même, pour revenir sur les changements dans le quartier de la Plaine, quel impact du concept de "Plaine alternative" et "underground festif" sur la mise en vitrine et le mécanisme de sélection des populations qui auront finalement accès au quartier ?

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La Dar Centre social autogéré

127 rue d’Aubagne Marseille

vendredi 8 avril
14:00 21:00

Dimanche 8 mai 14h-21h (deux sessions puis repas partagé) à la Dar Centre social autogéré (sur inscription uniquement à baminternationale13@riseup.net (places limitées)
La parole antisémite moderne se fond dans un discours hyper critique de la société, des gouvernants ou de l’économie. Nécessaire à la vie politique, la critique sociale est efficace lorsqu’elle est précise et sans ambiguïté. Or en politique, ce ne sont pas les intentions qui comptent mais les paroles et les actes. Si la haine des Juif·ves est évidemment exclue des valeurs des organisations progressistes ou révolutionnaires, les Juif·ves peuvent ressentir un certain malaise devant nombre de slogans, affiches et discours anticapitalistes, féministes et même antiracistes.
En effet, des expressions malaisantes ou carrément antisémites ont été observées et entendues dans les mouvement sociaux des années 2010 : contre la loi El Khomry ou Parcoursup, pendant la vague #Metoo, sur les ronds points des Gilets Jaunes, les mouvements de soutien à la Palestine et même jusque dans les manifestations antiracistes contre les violences policières. Expressions dénoncées par les détracteurs réactionnaires des mouvements sociaux, les gauches ont souvent réagi sur la défensive et minimisé, nié ou même justifié l’antisémitisme lorsqu’il émanait de leur propre camp, plutôt que d’affiner leurs discours et pratiques antiracistes. Des concurrences toxiques entre lutte contre l’islamophobie et lutte contre l’antisémitisme se sont mises en place, réduisant les possibilités du combat contre les racismes sous toutes ses formes. Enfin, souvent par manque de repères historiques et politiques, les gauches ont sous-estimé les dégâts causés par le complotisme et n’ont pas vu qu’un pont idéologique s’était formé avec leur pire ennemi dans les critiques des politiques sanitaires, du libéralisme, des médias ou de l’impérialisme. Comment couper court à ces glissements ? Celui qui opère une ouverture de la critique du capitalisme à celle de la dénonciation de la « juiverie internationale » ? De la lutte pour la reconnaissance des mémoires des violences coloniales ou de l’esclavage à des formes de négationnisme de la Shoah ? De l’antinationalisme à la critique de l’existence d’Israël ? Comment développer un discours progressiste ou révolutionnaire exempt de tonalités complotistes prêtant le flan aux antisémites ?
Atelier d’initiation à la lutte contre l’antisémitisme
Reconnaître et affronter l’antisémitisme créé & animé par Jonas Pardo
Coordonné par la brigade antifasciste marseille internationale
Cet atelier antiraciste d’éducation populaire est destiné aux acteur·ices duRetour ligne automatique
mouvement social, militant·es d’organisations politiques, syndicales ou associatives désireuses de forger des discours et des pratiques de lutte contre l’antisémitisme.
Les objectifs de l’atelier sont :
• Définir les mots « Juifs/Juives » et « Antisémitisme » • Identifier les principales formes d’antisémitisme (judéophobie chrétienne, antisémitisme racial et économique, théories négationnistes de la Shoah, complotisme, antisémitisme stalinien/sionologie) • Aborder les pistes qui permettent de penser l’antisémitisme contemporain • Décortiquer des événements antisémites apparus dans l’espace public qui font habituellement l’objet d’un déni ou d’une minimisation. Élaborer et aiguiser des arguments pour les affronter • Débattre des expressions tendancieuses et de la légitimité de leur qualification d’antisémitisme.
Jonas PARDO vulgarise l’histoire de l’antisémitisme à partir de ses connaissances et de son vécu personnel du racisme. Il est militant antiraciste et membre fondateur du Réseau d’Actions contre
l’Antisémitisme et tous les Racismes (RAAR). Formé aux techniques de l’éducation populaire par son engagement dans des mouvements de jeunesse juifs, il propose un atelier d’éducation populaire d’initiation à la lutte contre l’antisémitisme. Destiné à tous les publics volontaires, l’atelier est pensé sur un mode pédagogique et participatif.

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La Dar

127 rue d’Aubagne, 13006, Marseille

19:00 23:00
samedi 9 avril
14:00 17:00

Marches pour le futur : À la veille du premier tour de l’élection présidentielle et dans un contexte morose, des centaines d’organisations s’unissent dans toute la France et dans la rue pour bâtir un autre futur. Pour faire des cinq prochaines années celles de la justice sociale, de l’écologie et de l’égalité réelle pour les minorités discriminées, les mouvements sociaux se rassemblent dans la rue le 9 avril et notamment à Marseille.
Montée des inégalités, prolifération des discours racistes et sexistes, violences policières, violences faites aux femmes, crise sanitaire mondiale, amplification du dérèglement climatique… les 5 dernières années n’incitent pas à l’optimisme ! Pourtant, elles sont aussi celles de l’essor de mouvements sociaux qui défendent un avenir désirable à la hauteur des enjeux climatiques, antiracistes, féministes, démocratiques et de justice sociale.
Pour la toute première fois, des associations et collectifs féministes, antiracistes, contre la précarité, pour la justice climatique et sociale s’unissent. Derrière ce rassemblement, une volonté de lutter contre les racines communes d’un système oppressif pour les plus pauvres, le vivant, les minorités ethniques et sexuelles. Ensemble, ils appellent à des « Marches Pour le Futur » samedi 9 avril partout en France, à la veille du premier tour de l’élection présidentielle. A Marseille, cette marche sera organisée par Alternatiba, ANV-Cop 21, Les Amis de la Terre, CCFD Terre Solidaire, Nous Toutes et la Ligue des Droits de l’Homme.

« Nous luttons main dans la main parce que tous ces thèmes sont imbriqués
, explique Gwénaëlle Menez, porte-parole d’Alternatiba. Combattre l’urgence climatique et les violences systémiques ne peut se faire qu’en défendant aussi fortement la justice sociale ».
Pourtant, ces sujets occupent une place très minoritaire dans les médias et sont les grands oubliés de la campagne présidentielle. À la veille du 1er tour, les organisateur•trice•s souhaitent rappeler la centralité de ces enjeux, et envoyer un message clair aux candidat•e•s : quel que soit le résultat, les citoyen•nes seront là pour écrire l’avenir auquel il•elle•s aspirent !
Alternatiba, ANV Cop-21, Les Amis de la Terre, Extinction Rébellion, des collectifs écologiques lycéens, CCFD Terre Solidaire, Nous Toutes, coeur de cagoles et la Ligue des Droits de l’Homme appellent donc à se rassembler le samedi 9 avril à 14h sur le Vieux Port de Marseille pour faire des cinq prochaines années celles de la justice sociale, de l’écologie, de la paix et de l’égalité réelle pour les minorités discriminées. Il n’est pas possible d’attendre cinq ans de plus pour bâtir notre futur.

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Vieux-Port

Vieux-Port de Marseille, 13001 Marseille

15:00 23:00

15H / Kermesse électorale
17H / CONCERT collectif hip hop et afrobeat
18H / MEETING DE ROSMERTA
19H / CONCERT Petite Raoul en acoustique et pas trop
20H33 /REPAS PARTAGÉ avec les habitant.e.s

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19:00 23:00

Depuis deux ans, La Dar est un centre social autogéré : un espace autonome politiquement et financièrement, libre d’accès, ouvert sur le quartier, à ses habitant·es et habitué·es, comme aux mouvements sociaux. Nous sommes des militant·es reuni·es en collectif, qui louons un local dans un quartier en voie de gentrification, en proie au « tout commercial » : nos dépenses fixes s’élèvent à environ 1500€ / mois (loyers, charges, entretien) et notre bail est sous la menace de méchants spéculateurs immobiliers qui pourraient nous éjecter en 2025.
Depuis le confinement de 2020, nous avons réussi à porter diverses activités grâce à l’appui financier des soutiens par un système de cotisations mensuelles ou ponctuelles. Si certains continuent à soutenir généreusement le projet de La Dar, globalement les dons ont diminué dans le temps : c’est pour cela qu’aujourd’hui nous relançons un appel à souscription.
Les dons ont permis de faire exister et continueront à permettre de développer de nombreuses activités, régulières pour certaines, en journée notamment, mais aussi en soirée, toujours gratuites ou à prix libre :

  • Un local ouvert sur le quartier (boxe populaire, ateliers de couture, de danse, soutien scolaire, accompagnement des familles ...)
  • Un accueil de jour pour les mineurs isolés
  • Un lieu pour organiser les assemblées ou permanences d’habitant.es, d’exilé.es, de mineurs isolé·es, de personnes précarisées, de militant.es engagé·es dans diverses luttes, de syndicalistes ...
  • Une cuisine collective (cantines populaires à prix libre, maraudes de rue, repas de soutien, …)
  • Un espace de convivialité et de culture pour toustes, pour des apprentissages croisés et interculturels et pour se donner les armes de l’émancipation (une bibliothèque, des concerts, des spectacles, des débats autour de livres et d’auteurs, des projections...)

La collecte de dons sert à la (sur)vie de ce lieu politique et culturel mais aussi à continuer de soutenir de multiples collectifs marseillais qui peuvent utiliser la Dar pour des soirées et événements « porte-voix » et source de financement.
Nous proposons donc à celleux qui le souhaitent de pouvoir participer : 1 balle, 5 balles, 10 balles par mois pour pérenniser un espace autogéré, un outil commun et mis à disposition de celles et ceux qui luttent pour construire des mondes plus « habitables ».
🤜https://www.helloasso.com/.../appel-a-soutien-pour-la-dar...
Par virement mensuel automatique (mettre "Centre social autogéré" en libellé !) :
IBAN : FR76 4255 9100 0008 0135 4971 487
BIC : CCOPFRPPXXX
Avanti la Dar ! En ces temps de fascisme rampant, ouvrons et défendons plus que jamais nos espaces. Soyez-en.

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La Dar

127 rue d’Aubagne, 13006, Marseille

19:00 23:00

Paru aux Editions du bout de la ville, en présence de l’auteur de la postface "Tout est venu de l’esclavage" + Sélection soul, funk, rocksteady et rap par Black Mirror Selektah
"Un soir de 1946, Alan Lomax, inlassable collecteur de musique populaire, réunit dans un studio d’enregistrement new-yorkais trois légendes noires du blues, loin du sud ségrégué dont ils sont originaires. Il leur pose une question aussi simple que profonde : « D’où vient le blues ? »
Les trois hommes, dont l’anonymat fut préservé jusqu’à leur mort par crainte des représailles, profitent de cet instant de répit pour raconter sans retenue le monde qui enfanta leur musique amère et salvatrice : l’esclavage prétendument aboli, la solitude, la misère, l’errance, la peur, l’espoir d’une vie meilleure. Le blues par ceux qui l’ont vécu. Des échanges rares qui n’ont rien perdu de leur force."

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Manifesten

59 rue Thiers, 13001, Marseille

dimanche 10 avril
20:00 23:00

Malgré l’évidence de l’idée, il semble aujourd’hui nécéssaire de rappeller qu’aucun espoir révolutionnaire n’est à placer dans quelconque candidat. Nous savons que les élections ne sont pas un changement de cap. La liste des promesses électorales non tenues et des trahisons de chaque président en est le témoin. Nous savons qu’il n’y a rien à attendre des nouvelles têtes qui orneront les ministères. Mais les élections sont un moment de grande attention politique, tout le monde compare les programmes, s’engueule en famille, entre amis ou au travail. Ce moment doit nous confronter aux stratégies politiques que nous adoptons ainsi qu’à l’ambition de nos projets politiques.
Aujourd’hui, après des mois de martèlement d’une campagne politique pourtant atone, la proximité de la guerre, une crise qui ne fait que s’approfondir, nos discours et nos forces nous semblent à nous même peu efficaces, de niche voire elitistes. Alors le vote utile gagne du terrain ramenant tristement l’action politique à un geste individuel. Voter n’est pas le problème et il n’y a aucun sens à faire campagne pour l’abstentionnisme ou le vote blanc comme il n’y avait aucun sens à faire campagne contre la vaccination. Mais l’hémorragie témoigne d’une perte de confiance alarmante dans la possibilité d’autres formes politiques que celle imposée par l’Etat et l’idée de sa destitution.
Chaque élection nous remet devant le même abyme, la même supposée inconsistance des options portées par le camp de l’autonomie politique.
Alors que la continuité des mouvements de 2016 à 2018, de la loi travail au gilets-jaunes, a mis un gros coup à la gauche institutionelle et aux syndicats, le covid, en cloturant brutalement la séquence, nous a laissés dans bien des cas exsangues et atomisés. L’isolement et la nécéssaire accéleration des activités de solidarité durant la pandémie nous ont épuisés, si bien qu’aujourd’hui et malgré tous ces efforts, la perspective révolutionnaire semble lointaine.
Pourtant, la situation d’urgence créée par le covid les dernières années, si elle a prouvée à nouveau la responsabilité de l’industrie et des états dans l’emergence de la catastrophe comme dans le drame de sa gestion, elle a aussi prouvé la grande force d’organisation matérielle et politique de notre milieu, puisqu’en lien avec les collectifs de quartiers, associations etc, nous nous sommes révélés plus efficaces et responsables que des hordes de sénateurs et parlementaires dont la politique est sensée être le métier.
Le monde que nous désirons est déjà en germe dans chacune de nos initiatives politiques, supporté et mis en oeuvre au quotidien par nos collectifs, par la production de discours dans nos lieux, la publication d’idées dans nos maisons d’éditions, tables de presse, sites internets, l’économie de nos caisses de soutien... Tous ces éléments qui font de notre milieu, ce réseau informel de squats et bars militants, camps autogérés et cortèges, réunions et assemblées, une communauté, avec sa justice, son calendrier, ses médias, sa culture.
Si nous sommes une ville dans la ville, constamment tiraillé.e.s entre la construction collective de notre communauté politique et la critique de son entre-soi, c’est que nous avons la conscience d’être une entité et de sa vocation à être poreuse, à grandir. Alors, dans cette période électorale il ne nous faut accepter ni la défaite et la marginalisation dans l’entre-soi d’un lifestyle alternatif, ni notre dissolution dans les organisations reformistes. Ce moment doit être l’occasion de nous organiser et de rendre visible la valeur de nos idées.
A l’instant ou Melenchon, Le Pen et Macron ont les dents qui rayent le parquet à l’odeur du pouvoir, il s’agit pour nous, en tant que force politique, tout autant d’affirmer l’inconsistance des élections et de la politique institutionnelle que de mettre en avant la puissance de nos projets politiques, qu’ils se nomment anarchie, communisme autogestionnaire, anti-autoritarisme, ou quoi que soit d’autre mais toujours résolument incompatible avec la république bourgeoise et le capitalisme.
Le moment est à l’offensive, contre la rébublique, pour un monde meilleur.
Quel que soient les résultats, rassemblons nous à la plaine ce dimanche soir.

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La plaine

Place Jean-Jaurès, 13001, Marseille

lundi 11 avril
19:00 23:00

Du fric pour la lutte !
On vous invite le Lundi 11 Avril dès 19heures au Snack pour une soirée de soutien aux agent.e.s d’entretien en Grève travaillant sur le site de l’ARS et de la DRAAF.
I.elles ont besoin de soutien, de visibilité mais surtout d’argent pour pouvoir tenir la grève.
Au programme :
19h00 : Ouverture du Lieu et du Bar ( soft et alcool).
19h30 : Présentation de la situation par Hamid gréviste et Camille juriste à la CNT SO et accompagnatrice de la grève.
20h00 : Bouffe Végane.
21h00 : Concert d’Avale Punk/Amour froid de Metz
" Elles sont deux, et servent le poison à température de cave".
23h00 : Fermeture des Portes.
Les agent.e.s ont la ferme intention de ne plus se laisser faire et se sont organisé-es syndicalement avec la CNT-SO pour résister collectivement, voici le tract :
Travailler à l’ARS : c’est pas la santé !
Les agent.es de nettoyage en grève ! Les agent.es de nettoyage sous-traité.es par LASER à l’Agence Régionale de Santé PACA entament, à compter du 29 mars, un mouvement de grève reconductible pour l’amélioration des conditions de travail. Un piquet sera organisé de nouveau à partir de 16h, le mercredi 30/03, devant les locaux de l’ARS, 132 Bd de Paris, 13002 Marseille.
Nos camarades travaillent depuis de nombreuses années sur le site de l’Agence régionale de
Santé (ARS) en tant qu’agent d’entretien mais à cause du système de sous-traitance répandu dans le secteur du nettoyage, de nombreux employeurs différents se sont succédé. Le 3 janvier 2022, la société LASER a repris le chantier et est devenue l’employeur de l’équipe sur place, marquant une nette dégradation des conditions de travail.
Dans une logique de diminution des coûts, le personnel a été réduit et les heures de travail allouées aux salarié-es restant sur le site n’a pas été augmenté. Les agent-es font face à une importante surcharge de travail et il leur est impossible de finaliser toutes les tâches qui leur sont demandées. Les responsables de Laser accroissent la pression sur les salariés pour combler leur mauvaise gestion. Pour couronner le tout, les heures supplémentaires effectuées n’ont toujours pas été rémunérées à ce jour.
Le 21 mars 2022 les salariés alertent leur employeur par courrier recommandé par l’intermédiaire de leur syndicat. Au lieu de trouver une solution, la société LASER a choisi, le jour de la réception du courrier, de muter le chef d’équipe qui est jugé trop proche de son équipe ! Comme souvent ; Laser choisi la division et la répression pour mieux asseoir sa gestion du site complètement désastreuse.
Les agent-es ont la ferme intention de ne plus se laisser faire et se sont organisé-es syndicalement avec la CNT-SO pour résister collectivement !
Par la grève, ils-elles revendiquent :
L’augmentation des effectifs sur le site et la baisse de la charge de travail, l’abandon de la mutation du chef d’équipe, le paiement immédiat de toutes les heures travaillées.
L’Agence Régionale de Santé est aussi responsable de la situation en participant au dumping social de la sous-traitance en choisissant les entreprises sous-traitantes proposant les prix les moins élevés, sans se soucier des répercussions sur les travailleurs-euses. Nous rappelons que les risques psycho-sociaux comme les conditions de travail dégradées sont des facteurs aggravant pour la santé des travailleur-euses ! L’ARS doit prendre ses responsabilités et ne plus se cacher derrière son sous-traitant !
L’exploitation et le mépris ça suffit !


Pour soutenir la grève et filer du fric viens au snack lundi ou si tu es loin voici la caisse en ligne : https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/soutenez-la-greve-des-agent-es-de-nettoyage-laser-sur-l-ars

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Le Snack

1A Rue Espérandieu, 13001 Marseille

vendredi 15 avril
20:00 02:00

Au programme :
Cerna (rap)
Bail précaire
The log lady

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La dar

127 rue d’Aubagne

samedi 16 avril
14:00 23:59

Prenons la rue dès samedi massivement pour rappeler par tous les moyens possibles notre opposition aux racistes bons teints des palais macronistes comme aux frontistes old school.

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Vieux Port
14:00 18:00
Vieux-Port
dimanche 17 avril
10:28 11:28

Plantation de tomates et autres délices

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ZAP Pertuis
15:00 18:30
Après M

214 chemin de Sainte Marthe 13014 Marseille

vendredi 22 avril
agenda journee

Appel à une journée mondiale de lutte contre le projet de corridor interocéanique dans l’isthme de Tehuantepec au Mexique.

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19:00 23:00

Discussion avec Perrine Poupin, qui étudie les mobilisations en Ukraine et Russie
+ repas de soutien à prix libre aux initiatives anti-autoritaires dans les deux pays
Pour sortir des analyses géopolitiques à l’emporte-pièce et de la guerre de désinformation numérique, intéressons-nous au temps long des mouvements sociaux en Ukraine et en Russie.
Perrine Poupin y fait des aller-retours depuis les années 2000. Elle y étudie les contestations urbaines et les luttes environnementales, souvent sur la base d’enquêtes de rue filmées. Elle est elle-même engagée dans les mouvements sociaux en France et la lutte contre les violences policières.
Ce sera l’occasion de revenir aussi sur le Maïdan et ses évolutions et de faire un focus sur les autres contestations régionales.
Proposé par la BAM -Brigade antifasciste Marseille -Internationale

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Manifesten

59 rue Thiers, Marseille

samedi 23 avril
12:00 19:00

Nous vous invitons ce samedi 23 avril 2022 parce que nous avons envie de mettre en lumière à la question antimilitariste qu’on trouve particulièrement invisibilisé dans la ville de à Marseille.
Nous avons choisi de dédier une journée à cette lutte compte tenu du climat de tension suite à l’invasion russe de l’Ukraine qui a rendu les effets des conflits entre États encore plus évidents en Europe ( envoi d’armes, tri entre migrant.e.s, proximité territoriale...)
Nous ne voulons pas nous ranger du côté de Poutine ou de l’OTAN, car les intérêts en jeu dans toutes les guerres ne concernent jamais les personnes qui en souffrent réellement.
Au vu de la propagande faite sur cette guerre, nous ressentons encore plus fortement la poussée autoritaire des gouvernements.
La date a été choisie pour rappeller le 25 avril, qui symbolise la libération du nazi-fascisme en Italie : non pas comme une célébration institutionnelle, mais comme une réappropriation de l’héritage de la résistance qui concerne tout le monde. Bien qu’il n’y ait plus de régimes nazis-fascistes officiels en Europe, ils nous semble aujourd’hui plus que jamais nécessaire de nous opposer collectivement à toutes les guerres : les guerres de haute intensité entre États avec de grands déploiements d’armes et de forces armées, ainsi que celles moins visibles au sein de nos sociétés.
Notre positionnement antimilitariste est complice et solidaire de toutes les formes de résistance aux oppressions et aux dominations et prend ses distances avec le pacifisme et la non-violence. Nous sommes aux côtés de cell-eux qui luttent pour résister à :

  • La guerre entre les États-nations qui servent leurs intérêts impérialistes et capitalistes.
  • La présence sur nos territoires d’une institution, telle que l’armée, qui réplique et reproduit une idéologie fasciste, patriarcale et nationaliste.
  • Aux États qui sans surprise investissent dans les forces armées et réduisent toujours plus les fonds destinés aux aides sociales pour alimenter la guerre plutôt que la solidarité.
  • Les guerres de basse intensité : aux frontières, où la police et l’armée sont déployées pour chasser les migrant.e.s ; dans les villes, les banlieues et les campagnes ; sur les lieux de travail et dans les foyers.
  • La paix sociale, qui dans ses promesses d’universalisme, de tolérance, d’intégration et d’inclusion oppose l’opprimé-e à l’opprimé-e, enrôlant les sections les plus marginalisées de la population avec la promesse d’une ascension sociale qui ne sert qu’à alimenter la haine et la guerre entre les pauvres.
  • L’accès au sport-et donc à la santé- qui est l’apanage des privilégiés, des forces armées et des flics. En témoigne le fait que la possibilité de pratiquer un sport de haut niveau est presque exclusivement réservée à ceux qui appartiennent à l’armée ou à la police. Nous sommes dégoûté.e.s par les grands événements sportifs qui dissimulent une propagande nationaliste évidente derrière la rhétorique ambiguë de "l’esprit sportif" ou le fameux " tous ensemble" .

Nous pensons que la force d’une lutte réside également dans sa capacité à embrasser d’autres luttes dans une perspective internationale.
C’est pour ça que nous soutenons aussi la lutte des agent-es de nettoyage de l’Agence Régionale de Santé PACA qui sont en grève depuis le 29 mars et que les bénéfices de la journée leur seront reversés.
CONTRE TOUTES LES GUERRES, EN COMPLICITÉ ET EN SOLIDARITÉ AVEC TOUTES LES FORMES DE RÉSISTANCE ET DE SUBVERSION !

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Boulodrome Carli - Jardin aux chats
19:00 22:00
Réformés
dimanche 24 avril
09:00 19:00

Manif contre la construction d’une taule

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rond point ZAC du Plan
20:00 22:00
Réformés
mardi 26 avril
19:00 21:00

Les Assises Lesbiennes de Marseille appellent toutes les lesbiennes, gouines et bies à descendre dans la rue le mardi 26 avril, jour dit de la "visibilité lesbienne", à 19h sur le Vieux Port. Plus que pour la visibilité, nous appelons surtout à marcher contre la lesbophobie et contre le système hétéropatriacal qui régit nos vies.

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Vieux-Port
19:00 21:00
librairie Transit

51 boulevard de la Libération 13001 Marseille

mercredi 27 avril
19:00 21:00

La rencontre aura lieu à la librairie l’Hydre aux Mille Têtes, le 27 avril à 19h.

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L’Hydre aux Mille Têtes

96 rue Saint Savournin, 13001 Marseille

jeudi 28 avril
12:30 15:00

Les "cuisinières des flamants", rebaptisées "The Noble Kitchen",
remettent le couvert ce jeudi 12h30 avec un plat typique du Nigeria.
Venez vous régaler sur place ou à emporter, en soutien à l’équipe qui
prépare chaque jour une centaine de plats pour les délogé.es suite à
l’incendie criminel et meurtrier de la cité des Flamants cet été.
C’est à la Dar centre social autogéré, 127 rue d’Aubagne, Marseille.
Prix libre / Maximum de solidarité.

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La Dar Centre social autogéré

127 rue d’Aubagne Marseille

19:00 23:00
Le snack

1a rue espérandieu

samedi 30 avril
13:00 16:00

URGENT : APPEL À MANIFESTATION CONTRE L’OFFENSIVE TURQUE AU KURDISTAN
Depuis le 14 avril, la Turquie a une fois de plus intensifié ses attaques transfrontalières contre les territoires libérées des Medya Defence Zones au Kurdistan du Sud (nord de l’Irak), marquant le début d’une nouvelle offensive, en hésitant pas à utiliser les armes chimiques.
Depuis plusieurs jours la répression s’intensifie. Le PDK ouvre la voie aux forces d’occupation de toutes les manières possibles pour le bien des intérêts de Barzani (KDP). Il guide à la fois l’invasion du Kurdistan du Sud par l’État turc et offre toutes les possibilités et richesses du Kurdistan. L’État turc mène toutes sortes d’attaques contre le Kurdistan pour occuper le territoire kurde. L’AKP-MHP fasciste, hostile au Kurdistan libre, et le collaborateur / traître du PDK, doivent être aujourd’hui connus de tous et toutes.
Manifestation :
Date:30/04/22
Lieu : place des Réformés-Canebière
Heure : rassemblement a 13h00 et départ 14h

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