Six mois après les écroulements de deux bâtiments de la rue d’Aubagne (dans le quartier de Noailles, en plein centre ville), la mairie de Marseille reste muette. Et après les nombreuses expulsions d’habitants d’immeubles considérés en péril qui ont suivi le drame, 1500 personnes se trouvent encore à l’abandon, hébergées dans des hôtels ou logées chez des ami(e)s. Dans le même temps, des millions d’euros sont investis pour les grands projets de rénovation et d’aménagement urbain qui, depuis des décennies, envisagent de transformer Marseille en station balnéaire et d’éradiquer la classe populaire venue de tout horizon... Cette population, qui est le cœur et l’âme de la ville, est victime de la politique mafieuse du mal-logement et du cauchemar capitaliste. Le petit peuple marseillais a compté ses décès et en a le ras-le-bol : Marseille en colère, justice et dignité !
"À l’abordage" Le 5 novembre 2018 : nous n’oublierons pas Durée : 58 min
Reportage audio à écouter ici
Certains sons ont été extraits du docu "Marseille NOVEMBRE 2018 : Récit d’une ville qui s’effondre" (réalisé par La Rabia del Pueblo), d’autres ont été glanés sur YouTube.