Fafs et flics au tribunal, revue de presse judiciaire

Nouvelle adresse pour l’antenne aixoise du Bastion Social, tout comme pour l’un de ses chefs qui libère sa place aux Baumettes. Place qui aurait pu être prise par 3 BACeux oublieux d’une caméra, s’ils n’avaient pas été flics bien sûr.

On entend peu parler d’eux ces temps ci, et c’est tant mieux. Selon La Provence, lundi, la cour d’Appel d’Aix-en-Provence à confirmé la condamnation en date du 27 juin de Clément Dubois, chef de la section Marseille, et de Jérémy Palmieri, chef de la section PACA, pour une agression raciste commise le 27 avril 2018. Le premier avait aussi été aussi condamné pour une autre agression raciste à Aix le 26 mai. Cette dernière avait prit place dans la rue Mignet, où se trouvait également leur ancien local Aixois, fermé en juin. Ils ont maintenant déménagé au 26 rue St Joseph.

Leur avocat, Julien Pinelli, s’était insurgé du fait qu’on veuille « en faire deux odieux racistes ». Odieux et racistes ils le sont sans aucun doute, nul besoin de forcir le trait pour que cela soit évident. Parfois la justice soulève son bandeau pour devenir borgne… elle n’a donc pas retenu le caractère raciste de l’agression. De plus Palmieri voit sa peine réduite à 4 mois ferme.

« Justice » toujours, 3 flics de la BAC sud (Cédric Dalmay, Jérôme Suppa, et Alexandre Fuertes) ont été condamnés à 6, 4, et 2 mois avec sursis, assorti de 2500 euros de dommages et intérêts chacun, pour avoir tabassé un automobiliste et falsifié le PV d’intervention le 5 novembre 2017. « C’est une intervention de police comme elle se fait normalement » s’est défendu Jérôme Suppa. Tu crois pas si bien dire Jérôme, sauf qu’il y avait une caméra.

Reste que du sursis pour un tabassage, ça paraît léger en comparaison des 6 et 4 ans de prison ferme qu’ont pris deux frères cet été à Othis pour une bagarre avec un couple de policiers. « Le tribunal n’a pas inscrit leur condamnation au casier judiciaire B2, ce qui ne devrait pas entraver leur carrière. » nous indique La Provence, nous voilà rassurés.

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