A l’occasion de ces procès, des rassemblements de soutien ont eu lieu à l’extérieur du tribunal, et quelques personnes sont entrées dans les salles d’audience pour soutenir les camarades qui comparaissaient devant la barre, afin de bien montrer qu’on ne laissera personne seul devant la "justice".

Finalement, sur quatre personnes comparaissant pour les histoires du premier mai, toutes ont été relâchées, soit par annulation de la procédure, soit par relaxe (parfois demandée directement par le procureur).

Pour rappel, une personne avait été arrêtée en possession de boules de pétanque alors qu’elle rentrait chez elle après avoir remporté... un tournoi de pétanque, trophée dans le sac en plus.
Au tribunal : "Vous êtes bouliste ?" "Oui" "Ok, relaxe".

Un autre avait en sa possession deux petits cailloux ramenés en souvenir d’une ballade en Corse. Même le procureur se demande ce qu’il aurait été possible de faire avec ça. Il demande la relaxe. Relaxe.

Un autre obtient la nullité de la procédure parce qu’aucun procès-verbal n’a été dressé ni au moment de l’interpellation, ni pour la fouille du sac.

En bref, tout le monde s’en sort plutôt bien, et c’est tant mieux.
Mais souvenons-nous que des procès sont déjà prévus a minima jusqu’à février contre des camarades accusé-e-s d’avoir participé aux manifestations contre la Loi Travail et son monde à Marseille.
Soyons toujours là pour les soutenir, ne laissons personne seul-e face à la répression !

Pour mémoire, les flics avaient mis en place des cordons de sécurité et des fouilles de sac tout autour du départ de la manif, vexés d’avoir été mis à l’amende par les manifestant-e-s lors de la manif du 28 avril contre la Loi Travail, où un cortège sauvage était parvenu à envahir les voies de chemin de fer de la gare Saint-Charles, bloquant le traffic ferroviaire pendant six heures, et ce malgré les dispositifs policiers mis en place.

Vous pouvez retrouver ci-dessous le déroulé des manifestations du 28 avril et du premier mai :