A Marseille, déjà, on peut se référer à cet article pour une petite chronique de la journée. A priori au moins dix mille personnes, dont plusieurs centaines dans le cortège de tête. Quelques échauffourées sur le Cours Belsunce, gaz et matraques sont de la partie. Il y aurait quatre ou cinq arrestations, dont une pour dégradation de voiture de police.
A Paris, environ 15.000 personnes dans la manif, dont 4.000 dans le cortège de tête. Des résistances se sont mises en place contre les fouilles à l’entrée du rassemblement, ce qui a provoqué de fortes tensions. Des affrontements au corps-à-corps ont eu lieu rue Saint-Sylvestre, et là aussi, pas mal de gaz ont été tirés. Selon un journaliste du Monde, un molotov aurait éclaté sur un Picard Surgelé. Mais apparemment, pas seulement :
De nouveaux affrontements sont en cours dans l’après-midi.
Ce matin, une tentative de blocage avait lieu Gare du Nord et les différents lycées bloqués ont été débloqués par la BAC (et non pas le BAC comme à la fin du printemps). Des poubelles ont été enflammées près de Bergson.
Vers 16 heures, le cortège arrive près de République, où de nouveaux affrontements ont lieu.
Une personne aurait très gravement été blessée à l’oeil autour de 17h30.
Voir Paris-Luttes.info où on trouve notamment un récit de la journée.
A Lyon, au moins 9 interpellations après des nasses et l’usage d’un hélicoptère contre la tentative de manifestation sauvage. Voir Rebellyon.
A Montpellier, les flics ont violemment matraqué les gens et utilisé des gaz lacrymogènes sur la place du Peyrou. Un rassemblement a lieu devant le commissariat pour aller soutenir les personnes arrêtées. Voir Le Pressoir, qui mettront très certainement à jour.
A Rennes, l’université Rennes 2 a été bloquée. Quelques affrontements ont éclaté place de Bretagne pendant la manifestation. Voir expansive.info, qui mettront également à jour.
A Toulouse, il y aurait eu au moins six interpellations lors de la manif, à laquelle des milliers de personnes ont participé. Quelques petites échauffourées ont eu lieu dans le quartier des Chalets lors d’une petite manifestation sauvage. Voir IAATA
A Nantes, des affrontements ont eu lieu autour de la place de la Préfecture vers midi. Un canon à eau et des gaz lacrymogènes ont été utilisés. Plusieurs interpellations ont eu lieu. Un lycée a été bloqué ce matin (le lycée Camus). Des vitrines de banques ont aussi été brisées, malgré les protections de bois que celles-ci installaient depuis deux jours pour se préserver.
A Rouen, la permanence des Républicains a été dégradée au cours de la manifestation.
A Grenoble, des affrontements ont aussi eu lieu alors que le cortège tentait de partir en manif sauvage. Des gaz ont été utilisés et une personne a eu le crâne ouvert.
Hier, à Nancy, le local du Medef avait été recouvert d’huile de vidange.
Sans oublier les très nombreuses manifestations plus "calmes" mais pas moins déterminées qui ont eu lieu dans plus de 100 villes aujourd’hui !