Les carottages continuent à la Plaine. La mobilisation aussi !

Récit d’une matinée de carottages à la Plaine. C’est un beau vendredi matin, le soleil vient de se lever depuis pas longtemps quand des types chelou font leur apparition sur la Plaine.
Ils prétendent commencer à carotter la place, comme ils ont déjà fait plusieurs fois dans les dernières semaines.

Cette fois ci, les ouvriers sont mieux accompagnés que les dernières fois : une dizaine de municipaux sont à leur côté et commencent à les entourer lors que quelques habitanst du quartier essaient de se rapprocher du point du carottage.
L’ambiance commence à s’échauffer assez vite et de plus en plus de monde se retrouve autour du lieux du délit pour empêcher les ouvriers d’avancer dans leur taf de perçage de la place.
Mission accomplie ? Pas du tout. Devant l’obstination des riverains à ne pas bouger tant que les ouvriers se soient barrés, les municipaux appellent des renforts...cette fois ci c’est la nationale qui arrive, avec encore une dizaine de flics, suivi par d’autres municipaux à pieds, à vélo, en voiture et à cheval.

Les forces de l’empire commencent alors à pousser avec force les habitants du quartier pour dégager la voie aux machines, afin qu’elles puissent continuer à détruire la place.

Devant une telle démonstration de force et d’arrogance les présents ne peuvent que s’éloigner un tout petit peu et continuer à observer. Des banderoles sont entre-temps accrochées aux grilles de la Plaine et des carottes commencent à être balancées sur les ouvriers tellement fiers de leur travail. La machine se déplace encore une fois et avec elle tous les sbires qui la protègent… ils protègent la machine mais pas leurs véhicules, vu que, quelques minutes après, le camion de l’entreprise de travaux se retrouve avec un pneu crevé par l’esprit de la Plaine. C’est aussi un avertissement aux ouvriers qui vont bientôt passer pour commencer les travaux : l’esprit de la Plaine est contre vous et ses sortilèges sont inévitables !

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