Suivi du procès pour les 3+4 de Briançon !

Jeudi 8 novembre, grand procès politique autour de la liberté de circulation à Gap ! #SolidaritéSansFrontières !

  • Du ferme requis

    Le procureur requiert 12 mois de prison dont quatre fermes contre deux des accusés et 6 mois de prison avec sursis pour les cinq autres. Le délibéré se fera le 13 décembre.

  • Le procès se poursuit

    Le procès se poursuit. Sa longueur reflétant son importance politique. Le procureur essaye de coller l’organisation de la manifestation aux inculpés, lui et la juge invoque les procédures en cours au sujet de la manifestation qui avait vu le golfe de montgenevre subir quelques dégats, la lutte contre la ligne THT en haute Durance etc... Face à la basse tentative de criminalisation des accusés face à une prétendue dévotion des flics, PGHM en tête, à sauver les personnes en exil (et ce malgré le nombre de morts avérés à la frontière, constament rappellés par la défense, on retiendra : Jean-Luc Jalemain à propos de ses précédentes condamnations "J’ai trafiqué, j’ai braqué et il faut que j’entre dans l’humanitaire pour qu’on me colle une charge de bande organisée ! "Rire général dans la salle

  • Retour au tribunal

    Sous grosse escorte de CRS et de bacqueux armés jusqu’aux dents, le cortège à rejoint le tribunal. À l’interieur le procès continue dans un florilège de sketches... Retrouvez ce cirque dans le live tweet de martin bodrero.

  • Le centre ville de Gap bouclé

    Emmené par la batucada, le cortège tente de retourner au centre ville, vers la prison, mais les services de police ne semblent pas vouloir coopérer... Ce qui ne dérange pas du tout lycéens et étudiants qui rejoignent la manifestation.

  • Départ en manifestation

    Presque tout le monde part en manif dans Gap. Alors que le procès se poursuit dans le tribunal toujours bien gardé par les CRS, l’ambiance dans la rue est festive et determinée, sous très haute surveillance policière.

  • Plus de 1200 personnes contre ces frontières assassines !

    Plue de 1200 personnes sont rassemblées depuis ce matin dans une ambiance serieuse festive à l’image de l’importance de la lutte contre les frontières. Les prises de paroles se succèdent sur un podium autour duquel une petite dizaine de tentes ont été montées par différents acteurs de la lutte. Après une pause à midi pendant laquelle les accusés ont pu sortir manger avec leurs camarades venus les soutenir, le procès à repris. On peut en suivre le contenu via le fil twitter de @MartinBodrero et le hashtag #Procès7Briançon.

  • Le refus collectif de donner ses papiers vaut le coup !

    Les gens arrivant en bus ont refusé collectivement de donner leurs pièces d’identité... Après avoire hésité à embarquer 147 personnes des bus au poste de police pour vérification d’identité, ils ont finalement réussi à partir ensemble !

  • Pour les soutiens, une arrivée compliquée à Gap

    • A la fin de de l’autoroute/à l’entrée de Gap, on compte trois bus arrêtés, fouillés et contrôlés par la police (+chiens...) pour l’instant.
    • Une quinzaine de cars de CRS avec un canon à eau sont autour et sur la place devant le tribunal
    • Il pleut !
  • Barrage après Savigne

    Attention, gros barrage gendarmerie à la sortie du pont après Savigne le Lac en direction de Gap (=la route qui vient de Briançon) !

  • Des policiers cherchent des "armes, munitions et stupéfiants"

    Ce que nous savons du soir du 7 novembre :
    Massilia Sound System, ESKA et compagnie KTA soutiennent les 3+4 avec un concert à Guillestre, mais la police tente de gacher la fête ! Dans la vallée, on retrouve 7 barrages et 50 gendarmes sont à l’entrée de Guillestre. Avec eux, des brigades canines qui sont "à la recherche d’armes, munitions et stupéfiants". Tout ça réquistionné par le procureur.

Manifestons notre soutien aux « 3+4 de Briançon » et notre résistance collective aux renvois forcés en Italie et aux politiques migratoires meurtrières

À la frontière franco-italienne, des lieux-refuges et des personnes tentent de rendre moins terrible l’exode des migrant.es fuyant l’Italie, où les conditions de non-accueil se sont encore détériorées avec l’arrivée du gouvernement d’extrême-droite. Face à eux, policiers, gendarmes et fascistes occupent la montagne. Le 22 avril, une marche transfrontalière de protestation contre la présence de la milice néo-fasciste Génération Identitaire au col de l’Echelle a entraîné l’arrestation et l’inculpation de 7 militant.es, qui risquent 10 ans de prison (procès le 8 novembre à Gap).

Pourtant, et c’est le sens d’une plainte collective déposée par des migrants du collectif Al Manba (Marseille) contre l’Italie, ainsi que les luttes contre les expulsions dites "Dublin" comme à Faux-la-Montagne et ailleurs, tous les récits attestent de l’inhumanité croissante des conditions de vie et d’accès droits pour les exilé.es de l’autre côté des Alpes. Si ce n’est bien sûr guère mieux en France, il en va de la liberté de choisir son destin et de sa propre dignité de ne pas subir sans protester l’écrasement des vies et des solidarités.

Relaxe pour les 3+4 Liberté de circulation et d’installation pour toutes et tous

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