Agenda

Mai 2023

lundi 1er mai
10:00 18:30

Manifestation du 1er mai et contre la venue du RN au Havre

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Cercle Franklin - Maison des Syndicats

119 cours de la République 76600 Le Havre

10:30 14:00

Un cortège de tête dynamique, joyeux et animé pour le 1er mai ?! Oui ! Pour enfin se retrouver en manif tou.te.s ensemble (et pouvoir partir en sauvage quand bon nous semble)... Rdv à 10h30 Bvd des Dames proche porte d’Aix devant le carré de tête.

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Porte d’Aix (début bvd des Dames)

13002 Marseille

12:30 20:00

Lundi 1er mai, après la manif et les actions, rendez-vous festif et engagé à la Dar rue d’Aubagne avec du son, barbecue, crêpes, kofte végan, buvette et et de nombreuses tables d’infos de mouvements libertaires et antifascistes.
La grande salle sera disponible pour toute réunion d’organisation de suite du mouvement.
Conspirer, c’est respirer ensemble

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La Dar centre social autogéré

127, rue d’Aubagne Marseille

20:30 22:30

Pour soutenir les caisses de grève et la lutte contre la contre-réforme des retraites des bandits macronistes, Primitivi organise sa 3è projection sauvage sur la Plaine. Le 1er Mai à 20h, le magistral "Une jeunesse allemande" de JG Périot raconte l’histoire de la bande Baader en allemagne à la fin des années 60. Venez !

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LA PLAINE
mardi 2 mai
19:30 22:00

Contre la construction de nouvelles prisons, contre toutes les prisons. Projection du film documentaire " Le déménagement". Suivi d’une discussion

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La Mie-Hantée

88 rue d’Alger, 13005, Marseille

mercredi 3 mai
18:30 20:30

Le BTP est un secteur d’activité dans lequel les conditions de travail sont particulièrement précaires et celui où il y a le plus d’accidents du travail. En France, 20% des travailleureuses/travailleurs et travailleuses du BTP ne sont pas déclarées. Les autres sont isolés dans des statuts déprimants / précarisants (intérim, auto-entrepreneurs...). Les salaires sont généralement très bas et les non-versements de paye sont fréquents, surtout pour les personnes sans papiers.
C’est pourquoi on veut mener la lutte notamment sur les fronts de la régularisation des personnes sans papiers, la sortie des statuts précaires, la sécurité au travail, la fin du virilisme sur les chantiers...
Ensemble, on s’auto-forme sur les droits liés à nos différents statuts (droit de retrait, intempéries, accidents du travail...), on s’organise pour améliorer nos conditions de travail et nos rémunérations. On combat aussi toutes les discriminations qu’on vit au taf. On souhaite créer un lieu d’échange et de soutien où on peut se parler de ce qu’on vit et partager nos galères, des questions et des conseils.
Si vous bossez dans le bâtiment, que ce soit au black, en intérim, comme indépendant.e ou dans n’importe quel autre statut où vous êtes exploité.e.s, venez nous voir à l’occasion de nos permanences au local de Solidaires, 29 boulevard Longchamp, Marseille, tous les mercredis de 18h30 à 20h30.
Avec ou sans papiers, syndiqué.e ou pas, le collectif est ouvert à toutes les personnes qui travaillent dans le bâtiment.
Pour nous contacter :
btp13@riseup.net
0695754271

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Solidaires

29 boulevard Longchamp, 13001, Marseille

vendredi 5 mai
19:00 21:00

Délier les langues pour relier les luttes. Causerie au CIRA par les petites singularités

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19:00 22:00

La Dar accueille ce vendredi 5 mai des responsables de "Barikat", groupe Ultra du club de foot Amedspor (Amed/Dyiarbakyr = capitale du kurdistan côté turc). Très récemment, l’équipe de football a été attaquée sur le terrain en plein match et des joueurs blessés par des supporters racistes turques.
Depuis longtemps les supporter d’Amed spor n’ont plus le droit de se déplacer et font l’objet de violences régulières.
Les ultras d’Amedspor sont principalement emmenés par Barikat, groupe clairement antiraciste et internationaliste, qui souhaite développer des liens et du soutien avec des réseaux antifascistes européens notamment via cette tournée.
Le cas d’Amedspor et de Barikat parle sur le racisme en Turquie, érigé en idéologie d’Etat. Barikat veut parler de la résistance à la fascisation de la Turquie, notamment en contexte d’élection où les kurdes sont de nouveau privés de candidat (parti HDP de nouveau interdit de se présenter). Barikat veut aussi et surtout parler d’internationalisme par la base.

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La Dar centre social autogéré

127, rue d’Aubagne Marseille

19:30 18:30

“Ici, aux pentes des collines, face au crépuscule et au canon du temps
Près des jardins aux ombres brisées,
Nous faisons ce que font les prisonniers,
Ce que font les chômeurs :
Nous cultivons l’espoir. ”
Mahmoud Darwich, État de siège, un poème inédit de janvier 2022.
Les 5 et 6 mai 2023, Massalia VOx accueille un week-end d’événements artistiques et culturels sur la Palestine. De Marseille à Ramallah, un programme de résistance à travers l’art :
Dès 19 H 30, le vendredi 5 mai, nous proposons une projection du documentaire “Une mémoire contre l’oubli” ainsi qu’un moment d’échange avec la réalisatrice Marie Géniès et l’association Palestine 13.
“Odeh est chrétien, Jamila musulmane et Kareem juif. Ils ne se connaissent pas mais vivent tous les trois en Palestine sous occupation israélienne. Ils nous racontent. Leur vie, leurs souvenirs, l’occupation, la prison, l’exil mais aussi leurs espoirs. Qu’ont de similaire un chrétien de Ramallah, un juif de la communauté samaritaine de Naplouse, et une musulmane de Tulkarem ?”
Ce film auto-produit de 39 minutes cherche à mettre en parallèle des voix peu écoutées, celles de citoyens et citoyennes ordinaires, liés par un destin similaire sous l’occupation israélienne.
De 14 H 30 à 18 H 30, le samedi 6 mai

  • Sessions de live painting en hommage à la résistance palestinienne et à ses figures, hommage à Ahed Tamimi, RamZ, Nô, DemoiselleMM, 3birdsonthemoon
  • atelier d’art-ivisme - pochoir, calligraphie, peinture, dessin, graff, ouvert à toustes
  • Rencontre en visio avec des militant·e·s et artistes palestinien·ne·s, - Manar Alttel et Hamde Aburhama.

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Massalia voX

15 boulevard de la liberté /20 rue Lafayette 13001

samedi 6 mai
15:00 22:00

Alors que la répression montre les crocs, il est urgent de s’organiser pour financer l’autodéfense juridique.
L’imprimerie solidaire du 60 Edmond Rostand ouvre ses portes le samedi 6 mai pour un goûter et une soirée de soutien à la Legal Team marseillaise.
Au programme : infokiosk et ventes d’objets imprimés, gâteaux, crêpes, banh-mi, bar et musique de saison, ateliers anti-rep et autodéfense judicaire animés par le Collectif d’Action Judiciaire, tombola cinq étoiles (au menu [spoiler alert] : soupe de poisson fait maison, affiches collectors du 8 mars du dernier, séance d’ostéo, un tour du Frioul en voilier - etc. etc.)
Snacks et musique dès 15h, pensez à ramener de la monnaie !

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L’imprimerie

60 Edmond Rostand

mercredi 10 mai
18:30 20:30

Le BTP est un secteur d’activité dans lequel les conditions de travail sont particulièrement précaires et celui où il y a le plus d’accidents du travail. En France, 20% des travailleureuses/travailleurs et travailleuses du BTP ne sont pas déclarées. Les autres sont isolés dans des statuts déprimants / précarisants (intérim, auto-entrepreneurs...). Les salaires sont généralement très bas et les non-versements de paye sont fréquents, surtout pour les personnes sans papiers.
C’est pourquoi on veut mener la lutte notamment sur les fronts de la régularisation des personnes sans papiers, la sortie des statuts précaires, la sécurité au travail, la fin du virilisme sur les chantiers...
Ensemble, on s’auto-forme sur les droits liés à nos différents statuts (droit de retrait, intempéries, accidents du travail...), on s’organise pour améliorer nos conditions de travail et nos rémunérations. On combat aussi toutes les discriminations qu’on vit au taf. On souhaite créer un lieu d’échange et de soutien où on peut se parler de ce qu’on vit et partager nos galères, des questions et des conseils.
Si vous bossez dans le bâtiment, que ce soit au black, en intérim, comme indépendant.e ou dans n’importe quel autre statut où vous êtes exploité.e.s, venez nous voir à l’occasion de nos permanences au local de Solidaires, 29 boulevard Longchamp, Marseille, tous les mercredis de 18h30 à 20h30.
Avec ou sans papiers, syndiqué.e ou pas, le collectif est ouvert à toutes les personnes qui travaillent dans le bâtiment.
Pour nous contacter :
btp13@riseup.net
0695754271

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Solidaires

29 boulevard Longchamp, 13001, Marseille

19:00 21:30

Les ennuis psy, on n’en parle souvent que lorsqu’il est trop tard. Que se passe-t-il dans les hôpitaux ? Comment est-on traité quand on « déraille » ? C’est ce dont traite la bande dessinée Déraillée (éditions le passager clandestin) concoctée par Jo Mouke et Julien
Rodriguez qui seront à la librairie-café Manifesten le 10 mai.
Le pitch ? Pénélope vient de faire une nouvelle tentative de suicide : elle souffre d’addiction et de dépression. Avec son compagnon, elle franchit pour la première fois la porte d’un hôpital psychiatrique et demande à s’y faire interner. « Toxicomanie » : le mot est lâché. L’héroïne se retrouve alors propulsée dans les rouages d’une institution hospitalière plutôt... inhospitalière. Une situation qu’elle décide d’écrire dans son journal, celui de l’HP-kistan.
Rencontre avec les auteur·ices le mercredi 10 mai à 19h30.

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Librairie-café Manifesten

59 Rue Adolphe Thiers
13001 Marseille

jeudi 11 mai
19:00 21:00

Rencontre avec Yásnaya Elena Aguilar Gil autour de son livre "Nous sans l’État", paru aux éditions Ici-bas.
À rebours des assignations et représentations homogénéisantes façonnées par le pouvoir, ce recueil de textes de Yasnaya Aguilar interroge à la source l’« être indigène », ce « nous » inscrit dans une catégorie paradoxale, à la fois levier de résistance et d’oppression. Nous sans l’État rappelle avec force que les États-nations modernes ont façonné leur politique d’oppression des peuples par le croisement de logiques capitalistes, patriarcales et coloniales. Cette parole située nous invite, chacun depuis nos géographies, à décoloniser nos imaginaires pour une émancipation définitive et globale.

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L’Hydre aux mille têtes

96 rue Saint Savournin, 13001 Marseille

19:00 21:00
Manifesten

59 rue Thiers 13001 Marseille

19:30 22:30

« CONSTRUIRE UN ANTISPÉCISME POLITIQUE », CYCLE DE CONVERSATIONS ORGANISÉ PAR 269 LIBÉRATION ANIMALE.
[Séance 1 - Jeudi 11 mai : « Libération Animale et Écologie pirate : arracher les corps et la terre au capitalisme » / Conversation avec FATIMA OUASSAK, politologue, écrivaine, cofondatrice du Font de mères et militante anti-raciste.]
 
Dans la triple perspective de politiser l’antispécisme, de rappeler qu’il est un combat "de gauche" et de l’inscrire au sein des luttes d’émancipation et de justice sociale, notre collectif 269 Libération Animale organise, de mai à octobre 2023, un cycle de conversations faisant intervenir des penseurs.ses et militant.e.s dont les réflexions et projets politiques nous inspirent et nous interpellent au-delà de la « question animale » ; une question que nous avons toujours voulu déborder car les animaux font partie de ce monde et qu’il devient urgent d’appréhender la lutte contre leur exploitation comme une critique révolutionnaire de la société capitaliste.
Nous sommes particulièrement heureux.ses d’ouvrir ce cycle le jeudi 11 mai prochain avec Fatima Ouassak, politologue, militante anti-raciste et féministe, cofondatrice du Front de mères, et amie pirate de longue date, dont les mots et idées explosives entrent en résonance avec notre approche de la lutte pour la libération animale : un point de vue « situé » qui parle depuis et avec celleux qui subissent la domination, un rapport sensible à la terre et l’encouragement à une auto-organisation de nos combats !
Elle échangera avec Tiphaine Lagarde, cofondatrice de 269 Libération Animale, qui défend un antispécisme radical et la pratique de l’action directe contre les structures d’exploitation capitalistes.
Deux femmes qui, lassées d’entendre parler d’une écologie et d’un antispécisme mainstream et libéral, ont décidé de proposer de nouvelles perspectives pour leurs luttes, afin qu’on cesse de parler aux quartiers populaires de « sensibilisation » ou de « projet inclusif » et d’aborder les animaux comme d’éternelles victimes passives de l’exploitation !
« Vous n’allez pas nous inclure dans quelque chose. On fait partie de ce monde, c’est notre terre ! »
(Fatima Ouassak)
Il y a quelques jours justement, Fatima Ouassak et notre collectif dénonçaient la participation et les propos du journaliste Hugo Clément qui est intervenu lors d’un débat sur l’écologie organisé par et avec des représentants de l’extrême-droite. Ce cri d’alerte commun rappelle combien il est aujourd’hui nécessaire de redire avec force que nous portons une écologie et un antispécisme antiraciste et que nos projets de lutte assument cette sécession avec l’extrême-droite.
Cette prise de position franche pour un antispécisme politique marque la singularité du collectif 269 Libération Animale qui demeure aujourd’hui encore marginalisé au sein de la "cause animale" tant en raison de sa théorie politique que des modes d’action déployés. L’usage d’un activisme offensif, loin de la sensibilisation au véganisme, et visant directement les lieux d’exploitation est la stratégie que porte le collectif depuis 2016 (blocages d’abattoirs, libérations d’animaux, etc.) : une pratique frappée par la répression puisque la cofondatrice et d’autres camarades ont été condamné.e.s à des peines de prison ferme et avec sursis dans plusieurs pays européens.
C’est justement avec une incroyable originalité que Fatima Ouassak aborde la libération animale dans son nouvel essai intitulé « Pour une écologie pirate. Et nous serons libres. » (éd. La Découverte, 2023), en questionnant sa place dans les quartiers populaires. Une question évacuée par le milieu animaliste traditionnel qui n’interroge jamais sa "blanchité" et son incapacité à rassembler au-delà d’une catégorie très homogène de militant.e.s. Observant la difficulté des quartiers populaires à s’organiser sur les questions écologiques (et l’incapacité du mouvement climat à dépasser une vision coloniale des quartiers populaires), Fatima Ouassak émet l’hypothèse d’un « désancrage » des habitant.es des quartiers populaires à leur « terre », désancrage lié à l’expérience de l’immigration mais surtout aux politiques coloniales auxquels ils/elles font face au quotidien. Elle montre par exemple comment le racisme et l’islamophobie en particulier, empêchent certains sujets comme l’alimentation, la spiritualité ou la libération animale, d’être questionnés depuis la situation des habitant.es des quartiers populaires. Il y a un continuum colonial entre le désancrage lié à la spoliation dans les colonies, et le désancrage des habitant.es dans les quartiers populaires. Ainsi, une écologie pensée depuis les quartiers populaires se veut moins une protection de la nature qu’une libération, une « libération avec elle [la terre] ».
Rendre visible et combattre l’injustice raciale, sociale et spéciste qui sous-tend la gestion écologique du capitalisme, voilà à quoi pourrait se résumer tant le projet politique de Fatima Ouassak que celui de Tiphaine Lagarde et du collectif 269 Libération Animale. Toutes les deux dénoncent une écologie et un antispécisme au service et construit du point de vue des dominants, qui oublie les quartiers populaires comme les animaux.
Fatima Ouassak propose de nouveaux outils pour organiser la libération des habitant.e.s des quartiers populaires face à un système colonial-capitaliste. Au fil des pages, elle décrit le réel de la sous-humanisation des quartiers populaires et la soif de liberté qui anime ses habitant.e.s. Une soif qui donne envie d’abattre les murs, de brûler les obstacles, de prendre la mer et de se libérer. Une soif qui fait pleinement écho aux idées qui animent le sanctuaire que le collectif 269 Libération Animale défend depuis des années : un sanctuaire peuplé d’animaux arrachés aux abattoirs qui, s’ils demeurent à jamais emprisonné.e.s dans un corps domestiqué, dompté jusqu’au plus profond de la chair, un corps fabriqué par et pour le maître, survivent ici dans un territoire "à la marge" parce qu’il ne leur est pas permis d’exister en-dehors. Leurs corps libérés et puissants sont un acte de dissidence car il faut le redire avec force : « animal » n’est pas une nature, mais une minorité politique.
« Survivre lorsqu’on était promis à l’abattoir, c’est une lutte de la chair. »
(Tiphaine Lagarde)
Le programme politique que Fatima Ouassak et Tiphaine Lagarde défendent respectivement convergent vers la nécessité d’élargir le champ de l’écologie aux déshérité.e.s : les classes populaires qui subissent la pollution et les effets du réchauffement climatique et les animaux qui subissent la violence létale et systémique de l’exploitation capitaliste. La prégnance du mouvement ouvrier ainsi que le mythe d’une nature universelle accessible à tou.te.s, sans distinction de classe, de race, de genre ou d’espèces, ont longtemps invisibilisé d’autres formes de domination et d’inégalités. C’est aujourd’hui leur combat commun de rendre visible ces autres forme de domination afin de penser les luttes à partir d’elles.
Dans son essai, Fatima Ouassak estime que « le racisme neutralise les résistances au désastre écologique » et elle explique pourquoi les habitant.e.s des quartiers populaires, qu’elle appelle les « sans-terres », ne participent pas à ce modèle écologiste majoritaire. L’écologie est un outil de libération, comme elle le dit, et donc de pouvoir. Ce pouvoir, on en a dépossédé les populations des quartiers populaires, comme s’il y avait un accaparement de l’écologie par une classe dominante.
« La piraterie, c’est aussi la remise en question de l’État-nation, de l’ordre établi et du système colonial-capitaliste comme je le nomme. La piraterie, c’est prendre la mer et se libérer des humiliations que l’on vit. »
(Fatima Ouassak)
La question du territoire (qui « dit déjà la race » remarque Fatima Ouassak), ou plutôt de la « terre » est en effet centrale dans la réflexion des deux militantes. Tiphaine Lagarde rend compte de l’invisibilisation et de l’absence des animaux dans le front de l’écologie politique. Alors que l’intensification de l’élevage épuisent les ressources de la terre et que la majorité des terres cultivées servent à l’élevage, ce sont les animaux les oubliés, les exclus des politiques écologistes, alors même que ce sont leurs corps qui sont tués, mutilés, exploités, maintenus dans des dispositifs de productivité et d’aliénation. Et c’est pourquoi le collectif 269 Libération Animale encourage l’action directe comme stratégie pour intégrer les camarades animaux dans un projet politique anticapitaliste, écologiste et émancipateur. Tiphaine Lagarde revendique également la défense du territoire, via le sanctuaire qu’elle promeut comme lieu de résistance qui permet d’héberger les exilés d’abattoirs, de préparer des expansions futures.
« C’est une maîtrise du temps politique par la fondation d’un lieu autonome ».
(Tiphaine Lagarde)
Le projet de résistance qu’elles formulent toutes les deux consiste à revendiquer une libération et une égale dignité des catégories sociales déshumanisées en « cassant les murs », en se réappropriant le territoire et le pouvoir politique et en militant pour une libre circulation des populations sans condition.
Une écologie pirate, pour inclure les classes populaires dans le front écologiste et se réapproprier le territoire et le pouvoir politique !
Une lutte pour la libération animale et un désassujettissement des animaux par l’action directe !
 
Entrée libre et gratuite.
Cantine vegan, bar, infokiosque sur place !
=> Lieu :
La Dar – Centre social autogéré
127 rue d’Aubagne 13006 Marseille
=> Contact :
269liberationanimale@protonmail.com

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La Dar centre social autogéré

127, rue d’Aubagne Marseille

vendredi 12 mai
19:30 22:00
Manifesten

59 rue Thiers

samedi 13 mai
14:00 16:00

En ce 75ème anniversaire de la Nakba, réaffirmons notre solidarité avec la Palestine. Ce qui s’y joue, c’est aussi notre avenir : voulons-nous un monde de racisme, de colonialisme, d’apartheid, de violence et de haine ? Ou un monde de solidarité et d’égalité ?
Contre l’occupation et la colonisation de la Palestine, contre tous les fascismes, solidarité inconditionnelle à la résistance du peuple palestinien !

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Marseille, Hotel de ville

Quai du port

16:30 02:00
Mi Hantée

88 rue d’Alger

19:00 23:00

Pour démonter l’assertion mensongère antisionisme=antisémitisme, répétée à satiété par Macron, le Collectif Solidarité Palestine Ouest Etang de Berre organise deux conférences les 13 et 17 mai.
La première est une conférence gesticulée de Michel Bénizri.
La seconde est intitulée "des Juifs contre le Sionisme" et regroupera plusieurs organisations juives antisionistes, religieuse ou laïques, de France, d’Israël, d’Europe, des USA.

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Martigues

Cinema le Renoir, allée Jean-Renoir, 13500, Martigues

lundi 15 mai
19:00 22:00

LUNDI 15 MAI à 19H30 au Cinéma LE GYPTIS, 138 rue Loubon, 13003 Marseille
Projection de soutien aux caisses de grève avec le film RETOUR À REIMS [FRAGMENTS] de Jean-Gabriel Périot.
PRIX LIBRE, tout ira à l’assemblée générale interprofessionnelle !
https://mars-infos.org/prochaines-ag-interpro-de-mai-7009

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mercredi 17 mai
18:30 20:30

Le BTP est un secteur d’activité dans lequel les conditions de travail sont particulièrement précaires et celui où il y a le plus d’accidents du travail. En France, 20% des travailleureuses/travailleurs et travailleuses du BTP ne sont pas déclarées. Les autres sont isolés dans des statuts déprimants / précarisants (intérim, auto-entrepreneurs...). Les salaires sont généralement très bas et les non-versements de paye sont fréquents, surtout pour les personnes sans papiers.
C’est pourquoi on veut mener la lutte notamment sur les fronts de la régularisation des personnes sans papiers, la sortie des statuts précaires, la sécurité au travail, la fin du virilisme sur les chantiers...
Ensemble, on s’auto-forme sur les droits liés à nos différents statuts (droit de retrait, intempéries, accidents du travail...), on s’organise pour améliorer nos conditions de travail et nos rémunérations. On combat aussi toutes les discriminations qu’on vit au taf. On souhaite créer un lieu d’échange et de soutien où on peut se parler de ce qu’on vit et partager nos galères, des questions et des conseils.
Si vous bossez dans le bâtiment, que ce soit au black, en intérim, comme indépendant.e ou dans n’importe quel autre statut où vous êtes exploité.e.s, venez nous voir à l’occasion de nos permanences au local de Solidaires, 29 boulevard Longchamp, Marseille, tous les mercredis de 18h30 à 20h30.
Avec ou sans papiers, syndiqué.e ou pas, le collectif est ouvert à toutes les personnes qui travaillent dans le bâtiment.
Pour nous contacter :
btp13@riseup.net
0695754271

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Solidaires

29 boulevard Longchamp, 13001, Marseille

19:00 23:00

Pour démonter l’assertion mensongère antisionisme=antisémitisme, répétée à satiété par Macron, le Collectif Solidarité Palestine Ouest Etang de Berre organise deux conférences les 13 et 17 mai.
La première est une conférence gesticulée de Michel Bénizri.
La seconde est intitulée "des Juifs contre le Sionisme" et regroupera plusieurs organisations juives antisionistes, religieuse ou laïques, de France, d’Israël, d’Europe, des USA.

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Martigues

Salle de conférence de la mairie

dimanche 21 mai
11:00 16:00

Appel à la prise de parole publique et collective en réponse à la violence du régime des frontières. Rdv à Vintimille, le 21 mai à 11 heures, sur la place de la gare.
Moussa Balde est décédé dans la nuit du 22 au 23 mai 2021 dans une cellule de la zone d’isolement, appelée Ospedaletto, du Centre de Rétention Administrative (CRA) de Turin. Le 9 mai, il avait été tabassé à Vintimille par trois Italiens et après avoir été hospitalisé, il a été enfermé dans le centre de détention, ignorant son grave état physique et psychologique. Moussa, originaire de Guinée, a été détenu en tant que personne non européenne en situation irrégulière, et il en est mort, enfermé dans une cellule. La mort de Moussa n’est ni une "fatalité", ni le résultat d’une chaîne de dysfontionnements, mais la conséquence du racisme structurel du système dans lequel nous vivons.
Deux ans plus tard, la situation à Vintimille, même si c’est insupportable à admettre, s’est encore aggravée. Après presque huit ans de fermeture des frontières par le gouvernement français, qui a causé la mort directe d’au moins 42 personnes à cette frontière et dévasté la vie de milliers d’autres, les violences subies par les personnes en transit ne cessent d’augmenter. Rien qu’au cours des deux derniers mois, il y a eu la publication d’un arrêté "anti-dégradation" qui vise les habitats informels et les personnes qui les habitent, ainsi que des opérations de police aussi spectaculaires que violentes pour celles et ceux qui sont déjà contraint.e.s de vivre dans des conditions de marginalité extrême.
Au cours des premiers mois de l’année 2023, plus de quarante mille personnes ont débarqué sur les côtes italiennes. Cela démontre l’impraticabilité et l’absurdité absolues des politiques de refoulement en mer voulues par le gouvernement Meloni. Ces derniers jours, avec l’approbation de la Chambre des député.e.s, le décret Cutro est devenu une loi, ce qui conduira à une détérioration des conditions de vie et d’accès aux droits des personnes demandeuses d’asile ou d’autres formes de protection. Avec la déclaration de l’état d’urgence directement lié à la question migratoire, les financements des fonds européens post-Covid pour la reconstruction et les nouveaux dispositifs contenus dans cette loi infâme qui porte le nom d’un massacre, le gouvernement Meloni et son ministre de l’intérieur Piantedosi visent également à créer un système de détention de masse qui bafoue les aspirations légitimes à la liberté des personnes arrivées dans le pays. Ce n’est qu’ainsi que l’on peut interpréter la volonté d’ouvrir un CRA dans chaque région d’Italie et les transformations qui sont en train de s’opérer dans le système de premier accueil.
Dans ce contexte, l’Etat français continue de déployer un dispositif de contrôle et de rejet à la frontière, en renforçant la violence raciste et arbitraire des forces de police sur l’ensemble de la zone frontalière. Parallèlement, l’Italie et la France continuent de signer des accords bilatéraux avec les pays de l’autre côté de la Méditerranée, tels que la Libye et la Tunisie, se rendant ainsi responsables de l’augmentation des naufrages et des refoulements en mer perpétrés par des gardes-côtes et des gardes-frontières payés avec l’argent européen.
Le scénario des prochains mois à la frontière franco-italienne, encore plein d’incertitudes, n’est donc en rien rassurant et nécessite l’activation de toutes les forces de solidarité. Nous ne resterons pas sans rien faire face au racisme structurel de cette Europe qui détruit des vies ! C’est pourquoi nous invitons les collectifs, les mouvements, les organisations et les individus à descendre dans la rue avec nous pour une manifestation commémorative, mais aussi de revendication, que nous souhaitons accessibles à tou.te.s, avec ou sans papiers. Nous envisageons un moment qui permette à différentes voix de se faire entendre, et nous invitons tous et toutes à apporter leurs témoignages, leurs dénonciations, leurs réflexions et leurs revendications sur ce qui se passe à Vintimille et ailleurs.
Pour Moussa Balde et toutes les victimes de la violence raciste aux frontières !
Pour la liberté de circulation pour tou.te.s !
Contre les frontières, le racisme et la violence institutionnelle !
Pour l’abolition et la fermeture de tous les CRA !
Freedom, hurriya, liberté !

Centre social La Talpa e L’orologio - Imperia
Projet 20K - Vintimille
La famille de Moussa Baldé et ses proches

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Vintimille

Place de la gare

mercredi 24 mai
18:00 20:30

Cet espace d’organisation est ouvert à toustes, venez nombreuse.x.
Proposition à l’ordre du jour du 24 mai :

  • > la question de la pérénnisation de l’ag interpro
  • qu’est-ce qu’on voudrait pour la suite
  • dans quel but
  • comment
  •  ? ...

Toute autre proposition de point à l’ordre du jour est bien-sûr possible cette AG étant un espace qui est libre à chacun.e.x de s’approprier
A très vite !

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Lieu à venir
18:30 20:30

Le BTP est un secteur d’activité dans lequel les conditions de travail sont particulièrement précaires et celui où il y a le plus d’accidents du travail. En France, 20% des travailleureuses/travailleurs et travailleuses du BTP ne sont pas déclarées. Les autres sont isolés dans des statuts déprimants / précarisants (intérim, auto-entrepreneurs...). Les salaires sont généralement très bas et les non-versements de paye sont fréquents, surtout pour les personnes sans papiers.
C’est pourquoi on veut mener la lutte notamment sur les fronts de la régularisation des personnes sans papiers, la sortie des statuts précaires, la sécurité au travail, la fin du virilisme sur les chantiers...
Ensemble, on s’auto-forme sur les droits liés à nos différents statuts (droit de retrait, intempéries, accidents du travail...), on s’organise pour améliorer nos conditions de travail et nos rémunérations. On combat aussi toutes les discriminations qu’on vit au taf. On souhaite créer un lieu d’échange et de soutien où on peut se parler de ce qu’on vit et partager nos galères, des questions et des conseils.
Si vous bossez dans le bâtiment, que ce soit au black, en intérim, comme indépendant.e ou dans n’importe quel autre statut où vous êtes exploité.e.s, venez nous voir à l’occasion de nos permanences au local de Solidaires, 29 boulevard Longchamp, Marseille, tous les mercredis de 18h30 à 20h30.
Avec ou sans papiers, syndiqué.e ou pas, le collectif est ouvert à toutes les personnes qui travaillent dans le bâtiment.
Pour nous contacter :
btp13@riseup.net
0695754271

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Solidaires

29 boulevard Longchamp, 13001, Marseille

jeudi 25 mai
09:30 11:00
Lycée Diderot
21:00 22:30

Maladroite boxe populaire organise la projection du documentaire "Il pugile del duce" (le boxeur du duce) de Tony Saccucci (2016).
C’est une histoire de fascisme et de sport qui est racontée par ce documentaire. Nous sommes en Italie dans les années 20, le régime fasciste au pouvoir investit le sport avec ses mythes de force, de masculinité et de suprématie : spectacle et propagande à la fois.
Ce documentaire raconte l’histoire de Leone Jacovacci, champion de boxe italien et métis que le régime fasciste a choisi d’effacer des mémoires.
C’est une histoire de lutte et d’injustice mais aussi de la redécouverte de cet athlète.
Nous vous invitons à cette projection car nous pensons qu’il est d’actualité de réfléchir sur le lien entre sport, racisme et fascisme et sur le lien entre le sport et l’Etat avec ses grands événements et sa symbolique jamais neutre.
Durée : 1h05
Langue : italien avec sous-titres en anglais ( on fait des efforts pour créer des sous-titres en français mais on ne peut pas garantir le résultat).

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La Mi Hantée

88 rue d’Alger, 13005, Marseille

dimanche 28 mai
17:00 23:00

À l’initiative du collectif Idir Espoir & Solidarité, le dernier dimanche de mai est comme l’année précédente l’occasion de mobilisations locales contre les violences pénitentiaires, les mitards et quartiers d’isolement. À Marseille se tiendront 6h d’émission en direct sur Radio Galère (88.4 FM), ce dimanche 28 mai de 17h à 23h.

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88.4FM Radio Galère
18:00 20:00

RDV à la Dar (127 rue d’Aubagne) le 28 mai à 18h pour la présentation de la lutte contre la ligne à grande vitesse Lyon-Turin, en présence des militant.es italien.nes du mouvement NOTAV.

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La Dar Centre Social Autogéré

127 Rue d’Aubagne

lundi 29 mai
18:30 19:29

Prendre la température des énergies pour construire des pratiques de soin psycho-émotionnel antirép pour soutenir nos luttes, lundi 29 mai à 18h30 à Manifesten.
A l’appel de la légal team, se sont réunies plusieurs personnes intéressées par le "soin" et le soutien psycho-émotionnel dans nos milieux politiques/militants, comme pratique anti-répressive et autogérée. On y a discuté de la place qu’on donne à nos liens, de comment ouvrir des espaces pour se renforcer, et prendre soin les un.es des autres, collectivement et individuellement.
Inspiré.es par la base arrière proposée à Ste Soline, on voudrait réunir les personnes intéressées par ces questions lors d’une nouvelle rencontre, pour voir les énergies disponibles et réfléchir à ce que l’on pourrait construire ensemble, Retour ligne automatique
*** le lundi 29 mai, à 18h30 à Manifesten, rue Thiers ***Retour ligne automatique
Dans notre perspective, le soin peut prendre bien des formes et n’est pas réservé aux experts.es ou professionnel.les, mais à celleux que ça intéresse et qui veulent s’en emparer.Retour ligne automatique
Viens avec tes envies, ta valise, et on fera nos valises communes ensemble.

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Manifesten

Rue Thiers

mercredi 31 mai
18:00 20:30

Cet espace d’organisation est ouvert à toustes, venez nombreuse.x
Proposition à l’ordre du jour :
Réflexion, proposition, organisation collective en vu d’anticiper la prochaine grosse date de mobilisation inter-syndicale du 6 juin.
Toute autre proposition de point à l’ordre du jour est bien-sûr bienvenue, cette AG étant un espace qui est libre à chacun.e.x de s’approprier
A très vite !

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Lieu à venir
18:30 20:30

Le BTP est un secteur d’activité dans lequel les conditions de travail sont particulièrement précaires et celui où il y a le plus d’accidents du travail. En France, 20% des travailleureuses/travailleurs et travailleuses du BTP ne sont pas déclarées. Les autres sont isolés dans des statuts déprimants / précarisants (intérim, auto-entrepreneurs...). Les salaires sont généralement très bas et les non-versements de paye sont fréquents, surtout pour les personnes sans papiers.
C’est pourquoi on veut mener la lutte notamment sur les fronts de la régularisation des personnes sans papiers, la sortie des statuts précaires, la sécurité au travail, la fin du virilisme sur les chantiers...
Ensemble, on s’auto-forme sur les droits liés à nos différents statuts (droit de retrait, intempéries, accidents du travail...), on s’organise pour améliorer nos conditions de travail et nos rémunérations. On combat aussi toutes les discriminations qu’on vit au taf. On souhaite créer un lieu d’échange et de soutien où on peut se parler de ce qu’on vit et partager nos galères, des questions et des conseils.
Si vous bossez dans le bâtiment, que ce soit au black, en intérim, comme indépendant.e ou dans n’importe quel autre statut où vous êtes exploité.e.s, venez nous voir à l’occasion de nos permanences au local de Solidaires, 29 boulevard Longchamp, Marseille, tous les mercredis de 18h30 à 20h30.
Avec ou sans papiers, syndiqué.e ou pas, le collectif est ouvert à toutes les personnes qui travaillent dans le bâtiment.
Pour nous contacter :
btp13@riseup.net
0695754271

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Solidaires

29 boulevard Longchamp, 13001, Marseille