La liberté de celles et ceux qui voyagent, comme de ceux et celles qui sont solidaires, participent à construire des espaces de liberté et d’auto-organisation que le pouvoir cherche a détruire. Nous avons vu a Vintimille que la politique xénophobe et de gestion de l’urgence ne peut accepter la construction d’un lieu comme le presidio permanente (camp permanent) No Borders. La forteresse europe n’accepte pas la solidarité que nous sommes en train de construire, et sa seule réponse reste l’intimidation et la répression.
Depuis plusieurs mois, nous assistons quotidiennement à des déportations et des détentions illégale de migrantEs, et récemment, ce sont nos camarades qui subissent aussi la répression forte des états. Fouad, l’un de nos camarades ayant subit des violences de la part de la PAF, est actuellement maintenu en détention provisoire à la prison de Nice pour un mois, en attendant son procès pour outrage, rebellion et violence sur agent, qui aura lieu le 30 Septembre à Aix.
Aussi, les ordonnances d’expulsion délivrées par la police italienne aux militantEs n’ont pour seul objectif que de détruire la solidarité construite entre les migrantEs et les activistes. Après les 6 ordonnances d’expulsions et les 18 plaintes portées par la police au début du mois, Pasquale, un compagnon vivant a proximité de Vintimille, a été arrêté en pleine rue et embarqué dans une voiture de police se voyant remettre une ordonnance d’expulsion de Ventimille. Les pressions administratives ne pourront pas arrêter la lutte No Borders, ces dispositifs sont détestables et nous devons les combattre de la même façon que nous devons combattre les barrières qui bloquent les migrantEs dans leur voyage
Au nom d’une justice basée sur la violence, ils cherchent à séparer les personnes solidaires des migrantEs. Si les migrantEs sont toujours exposées a la violence et l’arbitraire des forces de police, les personnes qui se solidarisent de ces dernierEs peuvent elles aussi devenir illégales, conditionnant la liberté de toutes et tous.
A cette situation, nous opposons le courage, la solidarité et la determination de rester libre, au delà des murs que le pouvoir construit autours de nous, construire une géographie alternative et solidaire est une pratique concrète et pas simplement une abstraction. Ainsi, nous invitons tous les collectifs et individus qui partagent notre lutte à construire une réponse collective par des action de solidarités.
Dimanche 6 Septembre, que ce soit a travers un repas, une partie de foot, des manifestations, concerts etc etc. exprimons notre solidarité a tousTEs celles et ceux qui sont détenuEs, déportéEs et exiléEs par les politique européennes de discriminatoires, d’exploitation et de gestion de l’urgence.
Ventimiglia partout !
Basta les frontiere, basta la galere !